Citation :
Dans toute cette partie on admettra que la pression atmosphérique

ne dépend pas de la température et vaut

.
L'accélération de la pesanteur vaut

.
On considère un pneumatique d'automobile monté sur sa jante. On admettra que le pneu
se comporte comme une enveloppe déformable, parfaitement étanche, qui avec la jante délimite
un volume qui reste toujours constant, et que le gaz qu'il contient se comporte comme un gaz
parfait. La pression dans ce pneumatique, mesurée à 20°C est 2 bar avec un manomètre qui
indique la différence de pression du pneumatique et de la pression atmosphérique.
1. Quelle est, à 20°C, la pression à l'intérieur du pneumatique ?
2. Quelles seront les indications (en bar) du manomètre de contrôle
a) lorsque la température du gaz à l'intérieur du pneumatique est de 10°C ?
b) lorsque la température du gaz à l'intérieur du pneumatique est de 40°C ?
3. Quatre pneumatiques identiques, dont la pression mesurée est 2 bar à 20°C, sont montés
sur une voiture de tourisme de masse totale 1440kg répartie de manière équilibrée sur
les deux essieux. Donner, à 20°C, la surface de contact entre le pneu et le sol (supposé
parfaitement dur et horizontal).
4. Des essais d'aquaplanning réalisés sur une voiture à vitesse constante montrent que le
phénomène d'aquaplanning ne se manifeste plus lorsque la température du gaz dans les
pneumatiques est supérieure à 30°C. Quel est selon vous le facteur qui détermine, ici le
phénomène d'apquaplanning, et comment faire pour l'éviter ?
.
Chaque pneu doit supporter 360 kg soit 3600 N (la masse étant équitablement répartie sur les deux essieux). Chaque pneu a pour pression 3 bar.
A partir d'une certaine température soit à partir d'une certaine pression. Il faut gonfler correctement ses pneus pour éviter l'aquaplaning ? (