bonjour,
j'ai un sujet en physique à propos d'aristote voici le texte :
"Aristote développe une théorie mécanique complète. Pour lui, il y a dans tout mouvement deux facteurs principaux : une action motrice et une action antagoniste de résistance. Nous parlerons donc de force motrice F et de force résistance R.
Dans cette mécanique, pour qu'un mouvement puisse avoir lieu, il est nécessaire que la force motrice soit plus grande que la résistance. On peut donc énoncer un premier principe de mécanique : F>R. Autrement dit : il y a mouvement (vitesse) si et seulement si il y a action (force).
Au premier abord, cette analyse intuitive semble satisfaire notre "bon sens" et être tout à fait correcte...mais continuons à observer des phénomènes simples.
Envisageons deux billes d'acier identiques, qu'on laisse tomber l'une dans l'eau et l'autre dans l'air. On s'apercevra sans peine que la seconde tombe plus vite que celle qui tombe dans l'eau. En faisant des expériences de cette sorte dans différents milieux résistants comme de l'huile, de la mélasse ou d'autres fluides plus ou moins visqueux, on arriverait à la conclusion que la vitesse v est d'autant plus faible que la résistance R est grande, c'est à dire qu'elle est inversement proportionelle à la résistance.
En expérimentant encore avec des billes de poids différents lachées dans un même milieu résistant, on dirait que pour une même résistance R, la vitesse v est d'autant plus grande que le poids (ou la force motrice F) est grand, c'est à dire qu'elle est proportionelle à la force F.
En combinant cette dernière conclusion avec le résultat précédent, on arriverait au second principe mécanique aristotélicien qui prétend que la vitesse est proportionelle à l'action et inversement proportionelle à la résistance : v=k.F/R
1) Enoncer les 2 principes d'Aristote.
2) Enoncer la première et la deuxième loi de Newton
3) Décrire une expérience contredisant le premier principe d'Aristote dans le cas particulier où F=R
4) Deux objets de même forme et même volume, mais dont l'un a un poids double de l'autre, sont lâchés simultanément dans l'air. Lorsque la hauteur de chute n'est pas très grande, les deux objets arrivent quasiment simultanément au sol! Quel est le résultat prévu par la théorie d'Aristote?
Les questions 1 et 2 sont faciles. Je bloque sur les deux autres donc j'aimerais bien qu'on m'aide svp.
Merci
Bonjour,
Queestion 3 : Comment Aristote expliquait-il qu'une flèche tirée par un archer atteigne sa cible (la flèche "en vol" c'est-à-dire après avoir quitté l'arc) ?
Question 4 : La résistance R est la même. La force F est double. Donc, selon Aristote, la vitesse...
Premier principe du mouvement d'Aristote :
. S'il y a vitesse, il y a une force (et une force supérieure à la résistance)
Dans le cas de la flèche il y a résistance de l'air
D'où vient la force qui pousse la flèche contre la résistance de l'air ?
Pour Aristote (et ses élèves) : des petits anges poussent la flèche
Qu'en penses-tu ?
Tu fais rouler une balle sur le sol horizontal. Quand la balle a quitté ta main, qui la pousse pour qu'elle continue à rouler ?
j'en penses que je comprends toujours rien aux forces, etc. Je vais essayer de réfléchir sur tout ça net je verrais.
Merci bien.
si je dis pour la question 3 :
une expérience qui peut contredire le premier principe d'Aristote est ppar exemple le cas de la flèche.
Dans ce cas, il y a une résistance de l'air. Mais malgrès cela, la flèche est poussée contre cette résistance de l'air. Ceci montre bien qu'une autre force intervient, celle-ci est F qui est donc égale à R.
C'est ça ou pa?
Aristote croyait que pour que la flèche avance il fallait qu'elle soit "poussée" (par les petits anges) ; mais justement non ! Si elle ne venait pas heurter le sol (ou un obstacle) la flèche pourrait continuer d'un mouvement horizontal à vitesse uniforme sans aucune force
Et cela c'est Galilée (qui s'est battu longuement contre les disciples d'Aristote) qui l'a dit en écrivant (à peu près) : le mouvement rectiligne uniforme est "comme rien" : parce qu'il n'a pas besoin d'une force.
Galilée faisait rouler des boules avec aussi peu de frottements que possible sur des plans horizontaux et il a eu le génie d'imaginer ce qui se passerait s'il n'y avait strictement aucun frottement : sans frottement la boule continuerait indéfiniment sans qu'aucune force ne soit appliquée.
Il y a mouvement, il y a vitesse, et pourtant il n'y a aucune force !
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