Bonjour
La température d'ébullition est une fonction croissante de la pression qui règne au-dessus du liquide en ébullition.
Dans le cas d'une ébullition à l'air libre, c'est donc une fonction croissante de la pression atmosphérique, donc aussi une fonction croissante de l'altitude. Exemple : il faut plus de temps à faire cuire des nouilles à Val Thorens (2300m d'altitude) qu'à Brest.
La soupape d'une cocotte minute permet de maintenir une pression intérieure Pi=P_atm+P où P est une constante qui dépend des carartéristiques de la soupape.
Conséquence 1 : à pressions atmosphérique donnée P_atm, la température d'ébullition de l'eau dans la cocotte est plus élevée que dans une simple casserole.
Conséquence 2 : cette température d'ébullition dans la cocotte diminue aussi si P_atm diminue donc si l'altitude augmente.

Je me suis mal relu : dans le deuxième paragraphe, il faut lire :

Dans le cas d'une ébullition à l'air libre, c'est donc une fonction croissante de la pression atmosphérique, donc une fonction décroissante de l'altitude. Exemple : il faut plus de temps à faire cuire des nouilles à Val Thorens (2300m d'altitude) qu'à Brest.

bonsoir et merci
je ne comprends pas en quoi la pression dans la cocotte dépend de la pression extérieure (atmosphérique)... pour moi, elle ne dépend que des caractéristiques de la soupape, qui peut être aussi bien un ressort que le poids du biquillon !

La soupape crée une différence P=Pi - P_atm fixe. Donc :
P_i=P_atm + P est une fonction croissante de P_atm. Dans une cocote minute, il faut plus de temps pour faire cuire des pommes de terre à Val Thorens qu'à Brest !
PS : cela dépend des marques de cocottes minute mais P est de l'ordre de 0,9bar.

bonjour
ça y est, j'ai enfin compris que la pression dans la cocotte dépend de la pression extérieure...
merci