Bonjour
Il s'agit sans doute d'une étourderie dans ton énoncé. Le dioxygène de l'air va oxyder préférentiellement le métal le plus réducteur, le métal le moins réducteur étant ainsi protégé de la corrosion.
Les canalisations en plomb sont maintenant interdites. Actuellement, on protège de la corrosion les réservoirs en acier (fer essentiellement) contenant de l'eau en plaçant dans le réservoir un morceau de magnésium. Tous les 5 ans environ, il faut remettre du magnésium car il a totalement disparu par réaction avec le dioxygène de l'eau. En revanche, les parois du réservoir reste intactes...

Merci pour votre réponse Vanoise

Je pense qu'il s'agit d'une erreur d'énoncé également... c'est gênant pour une grande maison d'édition ! C'est la version en ligne, j'espère que cela a été corrigé dans les versions papier...

Entre le moment où les nouveaux programmes scolaires sont connus et la sortie en librairie des ouvrages, le délai est en général assez court : plus un ouvrage est publié tôt, plus il a de chance d'être choisi par les professeurs de l'établissement. Les auteurs des livres travaillent donc souvent dans la précipitation ; cela peut expliquer quelques erreurs et étourderies...

Bonjour je fais le même exercice voici l'énoncé complet : Lorsqu'une canalisation est en contact avec d'autres métaux, le plomb est susceptible d'être oxydé en ion Pb2+(aq). Si deux métaux M et M' sont en contact, le métal le plus réducteur s'oxyde tandis que le dioxygène dissous dans l'eau se réduit sur le métal le plus réducteur.  
Dans certaines conditions pour éviter l'oxydation des canalisations en plomb, il est possible d'insérer des tubes en polymères organique dans lesquels l'eau circule.
Dans son habitation ancienne, un propriétaire décide de changer ses canalisations jusqu'alors en plomb afin d'éviter tout risque de contamination. Il dispose de tubes en cuivre ou en zinc. Le circuit d'eau potable de sa rue est encore réalisé par des tubes en plomb.  

Échelle des potentiels standards d'oxydoréduction :  Un couple oxydant/réducteur est associé à un potentiel standard d'oxydo-réduction noté E° et exprimé en volt. Plus le potentiel standard E° est faible, plus le réducteur du couple est un « réducteur fort». Inversement, plus le potentiel standard E° est élevé, plus l'oxydant du couple est un « oxydant fort ».

D'après l'échelle on a pour les réducteurs : Zn(s)>Pb(s)>Cu(s)>H2O(s)
Et pour les oxydants : O2(g)>Cu2+(aq)>Pb2(aq)+>Zn2+(aq)

• La rénovation de l'habitation peut-elle comporter des risques ? Le propriétaire doit-il faire une demande auprès des services municipaux ?

Donc on a deux possibilités soit plomb et zinc soit plomb et cuivre

Première configuration : le réducteur Zn(s)>Pb(s) donc  le dioxygène va oxyder le zinc.

Dans la configuration 2 : le réducteur Pb(s)>Cu(s) donc le dioxygène va oxyder le plomb ce qui est toxique.
Le propriétaire doit utiliser du Zinc et pas du cuivre ou demander de changer les tubes de sa rue pour qu'ils ne soient plus en plomb.

Je ne sais pas si c'est correct. Merci par avance

C'est bien cela. En plus des classiques gouttières en zinc, le zinc est très utilisé pour protéger d'autres métaux de la corrosion : le plomb éventuellement mais surtout le fer.

Super merci beaucoup pour votre réponse. Dans une rédaction faut-il justifier avec des équations de réactions ou ce n'est pas nécessaire ?

Ecrire les équations apporterait un petit plus à mon avis même si ces équations sont très simples. Les généralités pourraient être présentées plus clairement en plaçant les différents couples qui sont susceptibles d'intervenir par potentiels E° croissants en entourant ou en écrivant avec une couleur différente les espèces effectivement présentes avant réaction. La règle du gamma donne alors la ou les réaction(s) possible(s).
PS : je n'ai pas le temps ce soir de te faire le diagramme correspondant à cette étude. Juste pour te remettre ce type de diagramme en mémoire, un exemple correspondant à une étude déjà présentée sur ce forum.

Ok super merci beaucoup pour votre aide et bonne journée !