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Niveau seconde
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Exercice de francais

Posté par
Melooodie
14-05-11 à 17:16

Je m'excuse vraiment de m'inscruster sur un site de physique alors que j'ai un problème sur du Français. Si vous avez un site à me faire parvenir merci .
Alors voilà , il faut ke je fasse un résumé de ce texte de Jean CLUZEL : La télévision


Supposons que la télévision offre des programmes culturels de qualité, et qu'elle les donne en quantité suffisante par rapport aux émissions de pur divertissement. Pourrions-nous considérer alors que la télévision apporte vraiment quelque chose à l'ensemble du public? Devrions-nous donc la considérer comme le moyen d'un réel enrichissement intellectuel? Pour qu'il en soit ainsi, il faudrait que nous puissions assimiler ce qu'elle nous présente. Or, que chacun fasse le bilan des centaines d'heures passées devant un récepteur et réfléchisse à ce qu'il a acquis dans tel ou tel domaine : vie des animaux, histoire des dernières décennies, cxuvres des écrivains ou des artistes contemporains, etc. Il constate alors qu'il n'en va pas ici comme des heures de lecture. La télévi- sion nous donne, en effet, l'impression de savoir parce qu'elle nous laisse en mémoire quelques vives images qui nous reviennent avec leur valeur émotive. La télévision ne nous atteint donc pas au même niveau mental que les livres. Quoi d'étonnant, puisque l'audiovisuel n'est pas le conceptuel=! Il v a loin de toute la richesse de données instructives que la télévision nous apporte, jour après jour, à la culture qu'on pourrait en retirer si, chaque fois, on assimilait quelque chose : il y a vraiment loin de la coupe aux lèvres'.
    Les images que la télévision nous offre, non seulement à travers ses programmes culturels, mais aussi à travers les informations et les films, nous procurent une certaine ouverture d'esprit. La télévision a singulièrement élargi les horizons de la jeunesse. Aujourd'hui, les enfants n'ont pas dix ans qu'ils ont déjà vu New York, la muraille de Chine, des courses automobiles, des villes sous les bombardements et des hommes sur la Lune. Rien ne peut plus les étonner. Est-ce à dire qu'ils savent tout? Ils ont tout vu, mais ils n'ont rien saisi. On pourrait presque dire qu'ils sont parfois d'une ignorance encyclopédique.
    Le fait mérite réflexion. Comment, de tant d'heures passées à voir tant de choses, peut-il ne rester que de si vagues traces dans les esprits? Et n'est-ce pas navrant de penser que telle ou telle émission, qui semblait nous présenter si bien un problème, soit, comme les autres, tombée dans l'oubli? Quel savoir n'aurions-nous pas si nous avions retenu tout ce qui méritait d'être retenu et quel dommage qu'en réalité presque tout nous échappe! Que se passe-t-il donc? Il se passe que l'on voit trop de choses et qu'on les voit trop vite. Comment les retiendrions- nous? Pour empêcher que l'intérêt ne se relâche, la télévision doit sans cesse varier le spectacle. Elle nous donne tout juste le temps d'être frappés par le pittoresque des images qui défilent sous nos yeux; il est impossible de nous en faire, comme l'on dit, une idée. Or, c'est seulement l'idée - c'est-à-dire le schéma intellectuel élaboré par la perception inelligente - qui nous permettrait de restituer plus tard tel ou tel aspect des choses vues, s'il est vrai que se souvenir n'est pas laisser une image renaître  automatiquement, mais, dans une large mesure, reconstruire un objet de l'expérience passée en fonction des besoins présents.
    Dira-t-on que certaines images s'impriment comme d'elles-mêmes dans notre mémoire? Il en existe, en effet : celles qui ont impressionné notre sensibilité et acquièrent ainsi une puissance quasi obsessionnelle. La télévision nous en laisse beaucoup dans l'esprit - mais, quand elles nous reviennent, elles flottent comme des visions isolées qui ne se rattachent à aucun contexte. Elles n'ont rien de commun avec le souvenir que nous gardons de ce que nous connaissons bien. Elles en diffèrent comme de vieilles cartes postales diffèrent d'un livre de géographie. Ce n'est pas avec de telles images que se constitue une culture...  


Si vous pouviez m'aidez se serait très sympas , je suis très nulle en Français , MERCI DE VOTRE AIDE !

Posté par
Melooodie
Exercice de Francais Seconde 14-05-11 à 17:25

Bonjour , Je m'excuse de poster un topic qui n'a rien avoir avec la physique mais c'est vraiment important car je veux passer en ES mais faut ke je remonte en Francais, si vous avez un site sur les cours de francais à me faire parvenir se serait sympa , merci.
Donc , voilà j'ai un résumé à faire sur le texte de Jean CLUZEL : la télévision

Supposons que la télévision offre des programmes culturels de qualité, et qu'elle les donne en quantité suffisante par rapport aux émissions de pur divertissement. Pourrions-nous considérer alors que la télévision apporte vraiment quelque chose à l'ensemble du public? Devrions-nous donc la considérer comme le moyen d'un réel enrichissement intellectuel? Pour qu'il en soit ainsi, il faudrait que nous puissions assimiler ce qu'elle nous présente. Or, que chacun fasse le bilan des centaines d'heures passées devant un récepteur et réfléchisse à ce qu'il a acquis dans tel ou tel domaine : vie des animaux, histoire des dernières décennies, cxuvres des écrivains ou des artistes contemporains, etc. Il constate alors qu'il n'en va pas ici comme des heures de lecture. La télévi- sion nous donne, en effet, l'impression de savoir parce qu'elle nous laisse en mémoire quelques vives images qui nous reviennent avec leur valeur émotive. La télévision ne nous atteint donc pas au même niveau mental que les livres. Quoi d'étonnant, puisque l'audiovisuel n'est pas le conceptuel=! Il v a loin de toute la richesse de données instructives que la télévision nous apporte, jour après jour, à la culture qu'on pourrait en retirer si, chaque fois, on assimilait quelque chose : il y a vraiment loin de la coupe aux lèvres'.
    Les images que la télévision nous offre, non seulement à travers ses programmes culturels, mais aussi à travers les informations et les films, nous procurent une certaine ouverture d'esprit. La télévision a singulièrement élargi les horizons de la jeunesse. Aujourd'hui, les enfants n'ont pas dix ans qu'ils ont déjà vu New York, la muraille de Chine, des courses automobiles, des villes sous les bombardements et des hommes sur la Lune. Rien ne peut plus les étonner. Est-ce à dire qu'ils savent tout? Ils ont tout vu, mais ils n'ont rien saisi. On pourrait presque dire qu'ils sont parfois d'une ignorance encyclopédique.
    Le fait mérite réflexion. Comment, de tant d'heures passées à voir tant de choses, peut-il ne rester que de si vagues traces dans les esprits? Et n'est-ce pas navrant de penser que telle ou telle émission, qui semblait nous présenter si bien un problème, soit, comme les autres, tombée dans l'oubli? Quel savoir n'aurions-nous pas si nous avions retenu tout ce qui méritait d'être retenu et quel dommage qu'en réalité presque tout nous échappe! Que se passe-t-il donc? Il se passe que l'on voit trop de choses et qu'on les voit trop vite. Comment les retiendrions- nous? Pour empêcher que l'intérêt ne se relâche, la télévision doit sans cesse varier le spectacle. Elle nous donne tout juste le temps d'être frappés par le pittoresque des images qui défilent sous nos yeux; il est impossible de nous en faire, comme l'on dit, une idée. Or, c'est seulement l'idée - c'est-à-dire le schéma intellectuel élaboré par la perception inelligente - qui nous permettrait de restituer plus tard tel ou tel aspect des choses vues, s'il est vrai que se souvenir n'est pas laisser une image renaître  automatiquement, mais, dans une large mesure, reconstruire un objet de l'expérience passée en fonction des besoins présents.
    Dira-t-on que certaines images s'impriment comme d'elles-mêmes dans notre mémoire? Il en existe, en effet : celles qui ont impressionné notre sensibilité et acquièrent ainsi une puissance quasi obsessionnelle. La télévision nous en laisse beaucoup dans l'esprit - mais, quand elles nous reviennent, elles flottent comme des visions isolées qui ne se rattachent à aucun contexte. Elles n'ont rien de commun avec le souvenir que nous gardons de ce que nous connaissons bien. Elles en diffèrent comme de vieilles cartes postales diffèrent d'un livre de géographie. Ce n'est pas avec de telles images que se constitue une culture...  

Merci de votre aide , et à bientôt J'espère

*** message déplacé ***

Posté par
Coll Moderateur
re : Exercice de francais 14-05-11 à 17:37

Bonjour,

attentionextrait de c_faq la FAQ du forum :

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