Bonjour,
J'ai un exercice de thermodynamique sur un cycle et j'ai du mal à avancer (exercice niveau L2)
On doit traiter un cycle effectué de manière quasi-statique sur un gaz monoatomique
qui est ainsi :
A -> B : compression isobare de vers
, avec
B -> C : transformation isochore, volume constant, de la pression
vers
, avec
C -> A : détente adiabatique, de vers
Les questions sont les suivantes :
Attention, on ne peut pas utiliser l'entropie ! pas vu dans le cours cours encore
1. Pour chaque transformation du cycle, exprimer le travail et la chaleur.
On exprimera les résultats en fonction de .
J'ai réussi cette question, mais j'utilise aussi et
dans mes expressions, et je n'utilise pas "a"... je ne vois pas trop comment utiliser "a" (et je pense que le fait que
et
ne soient pas cités pour les expressions est une erreur !?)
2. En déduire les transformations pour lesquelles le système est en contact avec la source chaude et avec la source froide.
pas d'idée pour celle là... à part d'une manière utiliser pour la transformation isochore ?
3. Calculer la température de la source chaude et celle
de la source froide.
4. Calculer le rendement du cycle où
est le travail fourni par le système à l'extérieur au cours du cycle, et
la chaleur reçue de la source chaude. Application numérique avec a= 5.
5. Vérifier que
Merci d'avance pour votre aide
En fait je n'ai aucune idée de quoi ils parlent avec ces histoires de sources chaudes... c'est très peu mentionné dans le cours et je trouve pas d'informations dessus sur internet à part pour un cycle de Carnot, mais ce n'est pas le sujet ici
La loi de Laplace appliquée à la transformation C - A permet d'obtenir P2 en fonction de P1 et des données.
Le fluide reçoit de la chaleur (Q>0) à la source chaude et cède de la chaleur (Q<0) à la source froide.
Les températures des sources sont les températures en fin d'échange de chaleur avec ces sources.
Bonjour,
D'accord intéressant, je pense que cela m'aidera à déterminer le contact avec les sources chaudes et froide donc. Si j'ai bien compris, il me suffit de regarder la valeur de Q dans chaque transformation ! Merci.
Par contre, par exemple pour la première transformation A-B (isobare), je trouve ça :
et . Est-ce que je dois obligatoirement ne pas utiliser
dans ces expressions et donc utiliser
? Je ne vois pas l'intérêt car
est contenu dans
...
Je comprends tes interrogations car certaines notions seront développées dans la suite du programme. Ici, tu peux imaginer un gaz évoluant dans un cylindre fermé par un piston mobile en mouvement de va et vient entre deux positions extrêmes : une position correspondant à un volume maximum noté ici V1 et une position correspondant à un volume minimum V2=V1/a. “a” est le taux de compression volumique, sa valeur influence fortement le rendement des moteurs. On te demande ici de remplacer systématiquement V2 par V1/a.
Conseil très général : après un calcul littéral un peu long, toujours vérifier l'homogénéité du résultat. Cela permet de déceler des erreurs ou étourderies. Ici, par exemple, le produit PV a la dimension d'une énergie (mesurée en joules), comme une variation d'énergie interne et comme une quantité de chaleur. Or, ton expression de la variation d'énergie interne apparaît comme le produit d'une énergie par une quantité de matière (n). Revoir donc le rôle de n ici ; sinon, je pense que tu as compris la méthode.
De même écrire : n'est pas correct ; on ne peut additionner que des grandeurs de mêmes dimensions physiques : ajouter à “1” une quantité de matière n'a pas de sens physique.
D'accord avec ton dernier calcul. Personnellement, je préfère laisser le terme entre parenthèse sous la forme :
Plus facile ainsi d'obtenir le signe de QBC !
Sinon : il s'agit pour toi d'étudier un cycle, pas une succession de trois transformations indépendantes puisque l'état final de la troisième est nécessairement l'état initial de la première. Ainsi, utiliser une propriété de la troisième pour étudier la deuxième n'est pas choquant.
Tu sembles avoir bien compris beaucoup de choses mais il y a quelques lacunes à combler... Normal en début d'année . La relation de Mayer (mon premier document formule 25 paragraphe 5.2.3 ) implique
>1. L'énoncé précise qu'il s'agit ici d'un gaz parfait monoatomique : formule (28) :
;
.
Tes conclusions sont donc correctes. L'évolution AB se produit au contact thermique d'une source froide de température et l'évolution BC se produit au contact d'une source chaude de température
. Indices “c” et “f” pour chaud et froid... Tu peux d'ailleurs remarquer : TC > TB.
D'accord avec toi concernant la question 3. Tes expressions de Tc et Tf sont correctes. Le mot "calculer" de l'énoncé aurait dû être remplacé par "exprimer littéralement" car il n'est pas possible de faire une application numérique. La valeur de "a" n'est fournie qu'à la question 4. Un autre problème persiste à la question 3 pour établir les expressions littérales des deux températures. Il faut obligatoirement faire intervenir un autre paramètre du système : soit "n" comme tu l'as fait, soit T1=TA. Il y a donc incohérence dans cet énoncé. En revanche, les expressions étudiées aux questions 4 et 5 se simplifient pour ne conserver que "a" et . Les applications numériques sont ainsi possibles.
Attention : W désigne le travail total fourni à l'extérieur par le système, c'est à dire l'opposé du travail reçu de l'extérieur par le gaz au cours d'un cycle :
W=-WAB - WBC - WCA
Le rendement ne peut pas être négatif... Je récapitules les principales étapes du calcul :
Travail fourni par le gaz au milieu extérieur :
Rendement du cycle
On voit bien ainsi que le rendement est positif et inférieur à 1. L'aplication numérique conduit à 73,3%. Tu dois constater numériquement que ce rendement est inférieur au rendement de Carnot :
La justification théorique sera fournit plus tard dans le programme : dans le chapitre sur le deuxième princie et la notion d'entropie.
Effectivement : erreur de ma part dans la copie de l'expression de Qc. Je rectifie.
Rendement du cycle
On voit bien ainsi que le rendement est positif et inférieur à 1. L'aplication numérique conduit à 51,0%. Tu dois constater numériquement que ce rendement est inférieur au rendement de Carnot :
La justification théorique sera fournit plus tard dans le programme : dans le chapitre sur le deuxième principe et la notion d'entropie.
Ah en fait je suis vraiment désolé, mon calcul était juste j'ai l'impression, mais au lieu de faire l'application numérique avec je mettais
... arghhh !! Du coup je trouve 0,51 au niveau du rendement
Cela s'appelle des "posts croisés". Bravo : ce problème n'était pas facile car donné un peu tôt par rapport à l'avancement du programme.
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