Bonjour

Il existe pour chaque gaz une température dite critique au dessus de laquelle il est impossible d'avoir deux phases distinctes (liquide et gazeuse). Plus on s'approche de cette température plus les densités du gaz et du liquide deviennent voisines. Arrivé à la température critique il n'est plus possible de distinguer une surface de séparation. Il n'y a plus alors qu'une seule phase.

Au delà de cette température on ne peut plus parler ni de liquide ni de gaz. On devrait plutôt parler de fluide hypercritique.

A la température ambiante même si tu dispose de compresseurs ultra performants tu ne pourra pas avoir du dihydrogène ou du dioxygène liquide. Le transport de ces produits se fait à la pression atmosphérique dans des réservoirs isolants.

Pour envisager une partie des conséquences de ce phénomène physique je t'invite a rechercher sur le net une description des manipulations que l'on peut faire avec les tubes de Natterer.

Pour ton information tu devrais aussi trouver sur le net des valeurs de températures critiques de divers corps.

Salut.

Il n'est pas possible de liquifier un gaz à une température superieure à sa température critique (- 118,6°C pour le dioxygène et - 240°C pour le dihydrogène).

Bonjour

Comment on ferait alors pour refroidir à -240°C ?
J'ai entendu parler que l'azote liquide refroidissait à -100 et quelques. C'est donc pas assez...

Et comment ils font alors pour stocker ces gaz dans les fusées ou dans les bombes-H ?
Et j'ai vue aussi dans les nouvelles voitures à H2 le gaz était liquide...

Bonjour

Il existe plusieurs phénomènes physique pouvant être utilisés pour produire du froid.
On peut écrire une encyclopédie sur ce sujet. Un des mécanismes les plus courants consiste à détendre un gaz (réfrigérateur domestique) mais il y en en d'autres en particulier pour les très basses températures proches de 0 Kelvin.

Pour les fusées, le stockage de l'hydrogène est fait dans des réservoirs isolants. L'évaporation permanente maintient une température basse mais nécessite une mise à niveau  constante des réservoirs sur le pas de lancement. Il suffit de regarder le givre accumulé sur la fusée, givre qui se détache par blocs au lancement pour être convaincu qu'il y a à l'intérieur une source de froid.

Si on utilisait l'hydrogène des fusées à la température ambiante cela nécessiterait des réservoirs capables de résister à de très grandes pression. Ces réservoirs seraient forcément très lourds. Ce qui est prohibitif pour une fusée.

Pour une bombe H ou une voiture le problème de la masse du réservoir est moins critique. Pour ces applications on peut utiliser des réservoirs lourds. L'hydrogène est alors dans un état hypercritique. Dans ces cas un système cryogénique serait couteux à construire et devrait fonctionner en permanence. Ce qui est prohibitif pour le stockage de la bombe ou pour le transport terrestre.

Dire que le gaz est liquide est un abus de langage. Il vaut mieux dire que l'hydrogène est sous haute pression (état hypercritique).

Salut
  

Bonjour

Que le réservoir soit très lourd me gêne pas.
L'H2 dans les réservoirs n'est donc pas vraiment liquide.

Combien on pourrait concentrer à peu près d'H2 et O2 à pression atmosphérique, dans un réservoir de 1L dans le quelle il y fait -60°C ?