Un schéma possible (parmi d'autres) est :



Les portes logiques utilisées sont des inverseurs à hystérésis.
  
C'est à dire que :
La sortie d'une porte passe de l'état 0 à l'état 1 lorsque son entrée est à une tension < V1
La sortie d'une porte passe de l'état 1 à l'état 0 lorsque son entrée est à une tension > V2

Et on a V1 < V2
V2 - V1 est appelé hystérésis.

Avec le schéma dessiné, la tension sur C oscille entre les tensions V1 et V2.
La fréquence de cette oscillation dépend de la valeur de l'hystérésis et de la valeur de tau = (R1+R2).C
  
La résistance R3 peut être remplacée par un court-circuit, mais sa présence est préférable pour des raisons que je n'évoquerai pas ici (sauf demande spécifique).
  
Vs est une tension rectangulaire à la fréquence de l'oscillateur (oscillation entre 0 et 1 logique).

On peut aussi se passer de la porte G2 et prendre la sortie du signal sur la porte G1, mais ce signal risque d'être "abimé" par la chute de tension dans l'impédance de sortie de la porte par courant imposé par le (R1+R2).C (et éventuellement par la charge).

Le potentiomètre R2 permet de faire varier la fréquence de l'oscillateur.

Enfaite c'est juste pour expliquer d'ou provient le signal rectangulaire, c'est ca ? et si on avait voulu généré un signal triangulaire on aurait fait un autre montage ?

Si on veut un signal triangulaire, on peut réaliser la partie intégration par un montage à ampli opérationnel au lieu d'un simple RC.

On a alors à disposition, à la fois un signal rectangulaire et un signal triangulaire.

D'accord merci beaucoup