Bonjour.
Je me place dans le cadre d'un mouvement à force centrale, donc on considère la constante des aire C=r²w et le vecteur unitaire radial des coordonnées cylindro-polaires.
Voici ce que j'ai lu dans deux livres différents (mais de la même collection) :
Bonjour,
Dit comme cela, la première citation semble juste (Ep = -W(Fe))et la seconde semble l'opposée de juste ... donc sans doute fausse ... mais peut être y aurait il plus à dire sur le contexte de la seconde proposition avant d'attaquer l'auteur et son éditeur?
Je vous met la phrase exacte :
Hum hum ... il s'agit d'une petite confusion, du genre que nous commettons tous ...
Soit
Tu écris
Soit, avec
Cependant ce calcul est inexact car C est fonction de r. Pour développer, réécrivons l'équation en considérant que :
Soit
Donc pour pouvoir écrire:
Il faut bien poser
Pas mal de signes "-" à trimbaler dans ce calcul ...
Bonsoir PerArGal
Merci pour cette explication claire. La bonne énergie potentielle est donc -mw²r²/2 !
En fait, la constante des aires est indépendante du temps : dC/dt=0.
Mon erreur était de croire qu'elle était aussi indépendante de r : dC/dr=0, ce qui est faux.
Quoi que plusieurs choses me turlupinent.
Première chose, dC/dr=(dt/dr)*(dC/dt)=0, or on vient de dire que dC/dt0, alors où est l'erreur ?
D'autre part, si on a dC/dr0, alors je suppose que l'on a aussi dC/d
0
Pourtant, d'après la formule de Binet, en notant u=1/r et u'=du/d,u''=d²u/d
² :
=-Cu'
r+Cu
a=-C²u²(u''+u)r
Cela se montre en dérivant par , et l'on considère C comme constante indépendante de
, alors pourquoi dC/d
=0 ?
Troisièmement, l'énergie mécanique d'un système conservatif est indépendant du temps, pourtant dans des exercices il arrive que l'on dérive par rapport à x par exemple et de dire dE/dx=0 car E est constante. Alors pourquoi ?
Tant de questions qui me viennent
Après réflexion, je me dis que la constante des aires r²' est constante.
On peut donc écrire : r²'=r0²
0', où r0 est le rayon à l'instant 0 et
0' la vitesse angulaire initiale.
C'est donc une constante indépendante du temps, mais du coup aussi indépendante de r. Alors qu'est-ce qui ne va pas ? Je suis tant embrouillé
Hum hum ...
Tempête sous un crâne visiblement. Les outils mathématiques c'est comme les philtres d'amour, plus ils sont puissants, plus il faut prendre ses précautions à l'utilisation
Et je crains que mes abus de notation mis en œuvre pour ne pas sortir l'artillerie lourde du formalisme différentiel ne t'ont pas aidé!
Je vais prendre le temps de lire en détail tes questionnements, mais pour patienter, une petite remarque "physique" pour justifier le signe moins de l'énergie potentielle d'entrainement:
si on avait un signe plus, la force centrifuge (dirigée vers l'extérieur) t'attirerait spontanément vers une zone d'énergie plus grande ... et cela la nature en a horreur.
Bon, ceci étant, je sais que cela ne te suffira pas ... je m'y recolle dans la soirée.
Re-
Je poste la solution détaillée dans la soirée et qui devrait te satisfaire ... (j'étais en train de la rédiger quand les plombs ont sauté!)
Alors nous y voila
Considérons donc un repère non galiléen muni d'un repère
en rotation dans le repère galiléen
, autour de l'axe
, à une vitesse
Considérons maintenant un point M de masse m, pouvant se déplacer le long de l'axe donc de coordonnées
dans le repère
- vitesse de M:
dans ,
dans ,
- accélération de M:
dans ,
dans ,
On voit donc apparaitre 2 forces d'inertie bien connues:
La seconde ne travaillant pas dans
, intéressons nous à la première ...
Elle y produit toujours dans pour un déplacement élémentaire
(rappelons que M a 1 degré de liberté) un travail élémentaire:
Cette force a toutes les chances de ne pas être conservative et donc de ne pas dériver d'un potentiel ... sauf dans quelques cas particuliers! (et c'est là que je me suis pris les pieds dans le tapis et l'horloge francomtoise en prime en essayant de t'aider ):
1er cas: mouvement uniforme de : donc
L'énergie potentielle dont dérive
est biensûr:
Ouf! on est sauvé, quand M part à l'infini "entrainé" par la force centrifuge son énergie potentielle ne fait que diminuer.
2eme cas: (celui qui t'intéressait au début), mouvement à force centrale:
Dans ce cas Kepler nous dit qu'il existe une constante C telle que:
Et donc dans ce cas:
Et là telle que
est ...
Et comme on a cette fois
DONC LES 2 FORMULES DES BOUQUINS SONT JUSTES ... mais s'appliquent à des cas différents (il faut vraiment que je lise mieux les énoncés la prochaine fois
...)
Mais alors quand M part à l'infini ... l'énergie potentielle??? et bien ce que l'on peut dire dès maintenant est quand r part à l'infini, décroit bien plus vite puisque on a toujours:
, et donc
tend vers 0 (à la constante prêt diraient les puristes ...)
Je crois que là on est bon
Juste pour boucler la boucle, tu constateras que mon raisonnement initial avait consisté à dire que C était une fonction de r, donc pas nécessairement constante, puis lors du calcul de dC/dr, à sortir de l'opérateur différentiel, ce qui revenait à considérer
comme une constante ... et donc ... à nous faire passer du cas 2 (C = Cste) au cas 1 (
= Cste)
C'est tellement beau quand tout se tient ... Et encore plus joli quand il faut creuser ...
Oh ! Voilà qui est clair et bien expliqué, un grand merci !
Je pense que cet exposé, très bien présenté merci, m'a permis de comprendre où était l'erreur. Je vais essayer de résumer pour voir si j'ai bien compris :
Nous avons une force d'inertie d'entraînement : f=m²r
r car on se place dans un référentiel non galiléen tournant à vitesse angulaire
par rapport à un référentiel galiléen.
En fait, l'énergie potentielle ne vaut -m²r²/2 que lorsque que
est constant.
Si l'on est dans le cadre d'un mouvement à force centrale, on peut employer la constante des aires C=r². Mon erreur était, je pense, de croire que l'énergie potentielle de la force d'inertie d'entraînement valait encore -m
²r²/2, ce qui n'est pas le cas si
n'est pas indépendant de r.
Si l'on veut déterminer l'énergie potentielle, il faut passer à une expression qui ne dépend que de r, d'où f=mC²/r³ ce qui nous donne bien une énergie potentielle qui vaut mC²/2r² = m²r²/2.
Les deux expressions de l'énergie potentielle sont correctes seulement si l'on est dans les deux cas, c'est-à-dire dans un mouvement à force centrale à vitesse angulaire constante.
À ce moment là, on pourrait croire que, puisque les énergies potentielle doivent être égales :
-m²r²/2=m
²r²/2, mais ce serait négliger la constante liée à l'énergie potentielle !
En effet, si l'on écrit Ep1=m²r²/2 + C1 et Ep2=-m
²r²/2+C2, alors :
Ep1=Ep2 soit m²r²/2=C3 où C3 est une constante. Puisque
est constant, alors r est constant.
Ce résultat était prévisible. En effet, si est constante, alors r²=C/
est constant donc r est constant. Ouf, c'est cohérent ! J'espère être dans le vrai cette fois.
Encore merci pour ces explications qui m'ont éclairé !
Super!
Quelques petites (et humbles) remarques de détails:
Hmmm d'accord merci
Juste pour pinailler un peu, dw/dt=(dr/dt)*(dw/dr) donc si dw/dr=0 on en déduit dw/dt=0 non ?
Ainsi, selon cet argument mathématique il serait donc identique de considérer indépendant de t ou indépendant de r.
Mais maintenant que j'y pense, supposons par exemple indépendant par rapport à une variable v.
Selon ce que je viens de dire, dw/du=(dv/du)*(dw/dv)=0 ce qui montrerait que s'il existe une variable par rapport à laquelle est indépendante, alors elle serait indépendante à toute variable... Non il y a forcément quelque chose qui cloche !
Arg !
C'est marrant ... je t'attendais un peu avec ta première remarque ...
Tu noteras que est la vitesse de R' dans R
Et que r est la position de M dans R'
Il me semble donc plus naturel d'écrire dans le cas où r et ne sont pas indépendants:
(plutôt que
)
et donc
Je comprends bien moins ta seconde remarque:
le est la retranscription du
du collège, le
étant le
et le
étant le
Une condition à cette relation est que l'ensemble d'arrivé de g soit inclus dans l'ensemble de définition de f. Donc ici v et u ne sont pas quelconques puisque
C'est donc un peu un problème d'abus de notation, on a tendance à oublier les hypothèses pour que ça marche.
En fait, si j'ai parlé de indépendant de r, donc considéré
=w(r) comme fonction de r, c'est que pour passer de l'expression de l'énergie potentielle à la force, on dérive par rapport à r.
Ah mais oui mais non!
2 remarques:
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