Bonjour, j'ai quelques questions autour de certaines lois/notions en électrocinétique. En vous remerciant de votre réponse.
1. Quand on écrit une loi des mailles, on impose un sens de parcours des tensions, par conséquent, doit-on préciser qu'une résistance est en convention récepteur/générateur ou le sens de parcours que l'on impose le précise-t-il déjà ?
2. Quand on étudie un filtre, y'a-t-il un moyen de savoir si la sortie est ouverte ? De plus, si la sortie n'est pas ouverte, j'ai du mal à savoir, par exemple, dans le cas d'un filtre de type RLC/Butterworth comment calculer la fonction de transfert associée.
3. Quand on écrit le théorème de Millman dans , l'idée est qu'à chaque fois on considère branches dont on connaît le potentiel des extrémités et les admittances des dipôles associés ?
4. Dans faut-il préciser les conventions que l'on utilise, par exemple, pour un condensateur peut-on avoir selon la convention choisie ?
Bonjour
Pour la loi des mailles, la somme algébrique des tensions est nulle. Pour chacune,son expression en fonction de l'intensité dépend effectivement de l'orientation comme tu l'écris. Donne un exemple d'application si tu le juges utile.
Pour les filtres, la fonction de transfert est a priori définie à courant de sortie d'intensité nulle.
Une impédance complexe dépend effectivement de la convention d'orientation du dipôle. En général récepteur.
Bonjour,
4- De mon point de vue (mais c'est un point de vue), je ne connais pas de cas de circuit étudié avec la convention qui seul justifierait .
Quand on change de convention, c'est la formule qui change (U=RI vs. U=-RI) pas la valeur de R.
Imaginons un circuit en régime sinusoïdal avec une convention d'orientation telle que, en valeurs instantanées :
Voir éventuellement les schémas de mon message du 28-06-20 à 12:40 : Circuit LC
Pour moi (mais je répète c'est un point de vue) dans les quatre cas
Dans les cas 1 et 2 : et 3 et 4 :
Exactement comme l'on ferait s'il y avait une résistance.
Cas où :
C'est essentiellement une convention d'écriture... L'impédance complexe se définit comme le rapport des complexes associés aux grandeurs instantanées :
dans tous les cas et ici :
Cette convention de passage des valeurs instantanées aux valeurs complexes associées me parait la plus facilement généralisables aux autres domaines de la physique où interviennent les grandeurs sinusoïdales instantanées mais ce n'est pas la seule possible effectivement ; on peut décider d'introduire ou non un signe « - » dans la définition de l'impédance complexe selon la convention d'orientation. Cela conduit de toutes les façon au même résultat final.
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