Bonjour,
Je ne comprends pas un point théorique sur l'utilisé de la couche anti-reflet sur une cellule photovoltaïque. Je me base sur ces ressources :
Si je comprends bien, le revêtement anti-reflet est censé créer deux ondes réfléchies (une sur le revêtement, une sur le matériau "de base") qui sont déphasées de 180° afin de créer une interférence destructrice, et donc au final les rayons réfléchis se détruisent via interférence.
Mais je ne vois pas l'utilisé pour la cellule photovoltaïque car la lumière est quand même réfléchie en fait ! Le fait que le rayon réfléchi soit "détruit" via un autre, on s'en fiche un peu, car l'énergie n'est quand même pas arrivée jusqu'à la cellule (le rayon est toujours réfléchi, même si détruit via l'autre rayon). En plus théoriquement on a maintenant DEUX rayons réfléchis, donc on perd encore plus d'énergie théoriquement ?
Pour résumer :
Si l'antireflet faisait en sorte que le rayon ne soit pas réfléchi mais rentre dans la cellule, je n'aurais pas de souci théorique avec ça, c'est très bien.
Or, si je comprends bien l'antireflet n'évite pas le rayon réfléchi, il ne fait que le détruire en créant un autre rayon réfléchi. Donc je ne comprends pas en quoi ça fait qu'on gagne de l'énergie, car il n'y a pas plus d'énergie qui arrive à la cellule photovoltaïque au final.
Bonsoir
Habituellement sur ce sujet, on se limite à un raisonnement énergétique global : l'intensité lumineuse reçue par unité de surface : (l'éclairement incident) peut s'écrire comme une somme de deux termes : l'éclairement réfléchi par la couche anti-reflet et l'éclairement transmis par cette couche. Pour un éclairement incident donné, l'éclairement transmis est maximum si l'éclairement réfléchi est minimum, à la limite nul.
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