yo
voici la situation suivante:
schéma 1
Le bâton 1 se déplace, et un autre est fixe, un photon est émis à leur extrémité lorsqu'ils sont au même niveau
Le schéma 'a' représente ce que l'on voit depuis le bâton fixe, on en déduirait le schéma b depuis le bâton en mouvement
Le schéma 'c' représente ce que l'on voit depuis le bâton en mouvement, on en déduirait le schéma d depuis le bâton fixe
Ces représentations, à priori équivalentes, sont distinctes, sont-elles fausses?
Il y a vraisemblablement une question de simultanéité qui se pose dans ce genre de représentation, il faudrait que des photons soient émis d'un bâton vers l'autre pour faire un constat et comparer. Du coup, plutôt qu'un bâton 1, on pourrait prendre un "L" ou un "U" à la place, de façon à noter quel évènement arrive en premier, s'ils sont simultanés
schéma 2 (on ne peut pas ajouter 2images: imaginez un 'u' avec un bâton vertical à gauche, puis à droite)
Comment-y dessinerait-on les deux étapes?
Après mure réflexion, la plus pertinente serait la solution symétrique qui consisterait à dire que les photons arrivent en même temps au sol, mais le problème c'est que ça contredit Einstein car on voit qu'un des deux photons se déplace plus rapidement que l'autre, et ce rapport s'inverse lorsque l'on change de point de vue (bâton 1 ou 2)
Bonjour,
je n'ai pas compris, les représentations sont correctes?
poussons le bouchon, j'aimerais parler de cette histoire de simultanéité:
plutôt que des bâtons, je leur donne une forme de U ou L et je leur attache une horloge, un évènement se produisant quelque part sur la longueur du L ou U stoppe instantanément l'horloge 'à bord', comme si toute ces longueurs sont criblées d'horloges synchrones. Peu importe qu'à la fin, l'horloge du U et du L sont désynchronisées, l'important c'est de savoir si deux évènements sont simultanés dans une même référentiel
Question: si D et C sont simultanés, qu'est-ce qui empêche de dire qu'ils ne le sont plus pour D' et C'?
Je comprends que tu veuilles faire intervenir des calculs, d'autant plus que mes représentations sont fausses, il y manque par exemple l'information de compression de l'espace, ce à quoi l'on s'attend pourtant quand on représente un mouvement à vitesse proche de c
A ce détail près, la question que je pose est une question de logique, que je n'arrive pas à saisir:
Le principe de relativité devrait mettre en évidence A <=> C
Mais j'ai plutôt l'impression qu'on a seulement les équivalences A <=> B et C <=> D. Il n'y a aucun rapport entre B et C, ni entre A et D
La représentation suivante paraît séduisante mais elle signifierait que le sol est atteint par les deux rayons en même temps
Je répondrai plus longuement ce soir.
Référentiel du baton 1 (de longueur L) rouge et bleu émis à t=0 en x=0 arrive à .
Vert et orange doivent parcourir pour arriver à en
la distance
à la vitesse c soit
et donc
.
Par symétrie l'instant d'arrivée de vert/orange pour le baton 2 vaut en
.
On vérifie que les transformations de Lorenz permettent bien de passer de (x1,t1) à (x2,t2)
Donc je ne trouve pas de trucs qui coincent avec Einstein.
Réponse en plusieurs fois :
Sur les représentations, on est d'accord, c'est juste que le principe de relativité ne me permet pas de conclure que orange et bleu n'arrivent pas en même temps au sol, il manque une information. Tout ce que l'on sait que si c'était le cas, il y a une contradiction parceque vert ne peut arriver en même temps que bleu
Je note que la meilleure symétrie est obtenue lorsque les bâtons sont tous deux en mouvements -v et v. Mais il y a 3référentiels, ce n'est pas la même configuration, il faut rajouter un 3ième bêton, de vitesse nulle, d'où sont émis orange et bleu, on peut alors dessiner un 5ième rayon qui descend le long de ce 3ième bâton. Mais du coup, c'est cool, on n'a plus besoin de changer de référentiel, la partie de droite est la symétrie de la partie de gauche. Du coup si le 5ième rayon atteignait le sol avant bleu&rouge, alors il atteindrait le sol après orange&vert. Symétrie oblige, on devrait conclure que tous les photons arrivent en même temps
Bon, c'est faux hein, mais quel est le problème de logique?
Je crois avoir compris : les deux jumeaux sont immobiles chacun par rapport à un baton.
A t=0 les batons sont confondus, ils partent symétriquement et reviennent au point de départ : dans ce cas, en effet, ils auront tous les deux le même âge.
je note que si l'on considère que le bâton 1 avait déjà sa vitesse avant de dépasser 2, on retourne sur un cas indéterminé. Il faut considérer l'accélération, et du coup c'est plus difficile de faire des changements de référentiels, on peut quand même l'imaginer lorsque l'on passe d'une vitesse nulle à v: le point de départ se met à rétrécir, s'assombrir, et voir son temps relatif ralentir, le point d'arrivée c'est l'inverse, jusqu'à l'arrivée à vitesse v: ce serait ça un changement de référentiel au bout duquel nos deux horloges relatives (départ et arrivée) ont pris une cadence différente
Ce temps relatif, c'est celui mesuré entre l'horloge de bord et les horloges vues par le hublot, il représente le décalage entre la synchronicité et le décalage du à l'accélération
Bon, parler d'accélération, ça me parle déjà plus, on sait déjà qu'il y a des effets absolus pour l'accélération centrifuge (expérience de Hafle&Keating), ça fait référence à la RG etc...
Je rajoute une note sur le paradoxe de Langevin, on suppose que la période d'accélération délirante est ultra courte:
La Terre envoie 1bips/sec au vaisseau, il parcourt 3Ma en 3sec de temps propre, il les recevra à 1, 2, 3Ma. Au retour il recevra, en 3sec, autant de bips qu'il y a dans 6Ma (3Ma de bips pendant le freinage). Si c'est la Terre qui s'en va, le vaisseau recevra les trois premiers bips au bout de 2, 4, 6Ma suivie d'une rafale ultra-courte de 3bips suivis de la Terre
Dans le premier cas, il s'est écoulé 6sec dans l'habitacle, 6Ma sur Terre
Dans le second, 6Ma pour le vaisseau et 6sec pour la Terre
Réciproquement, si le bipeur est dans le vaisseau qui s'en va, la Terre recevra à 2, 4, 6Ma puis une rafale. Si c'est la Terre qui s'en va, le vaisseau devra envoyer des bips pendant 6Ma avant le retour de la Terre
Dans le premier cas, il s'est écoulé 6sec dans l'habitacle, 6Ma sur Terre
Dans le second, 6Ma pour le vaisseau et 6sec pour la Terre
Finalement, pas besoin d'accéléromètre ni de troisième référentiel pour savoir qui accélère. Ca n'empêche pas la présence d'un référentiel absolu et sa présence doit questionner ce résultat, étant donné que même le champs gravitationnel de la Terre doit influer sur le rythme des bips reçus par le vaisseau s'en éloignant, tout comme, du coup, les autres champs, y compris celui du Soleil, de la Voie lactée, et finalement de l'univers observable lorsque les premiers sont trop faibles (lorsque le vaisseau est loin). Au bout d'un moment du trajet, ce n'est plus la vitesse relative avec la Terre dont il faut tenir compte mais le dipôle cosmologique
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