Bonsoir,
J'ai des questions concernant le cours sur les régimes transitoires d'un circuit RLC série.
On étudie le circuit sur l'image ci-dessous.
Initialement, le condensateur est déchargé. A t=0, on place l'interrupteur en position 1. On observe alors la réponse du circuit RLC série à un échelon de tension. Lorsque le régime permanent est atteint, le condensateur est chargé : u=E et l'intensité dans le circuit est nulle : i=0.
On bascule alors l'interrupteur en position 2. On observe le régime libre du circuit RLC série, correspondant à la décharge du condensateur.
Dans le II de mon cours, intitulé réponse à un échelon de tension, il y a écrit que la solution de l'équation différentielle s'écrit u=ulibre+uforcé. Pourquoi ? u est une variable additive dans le temps ?
Je ne trouve pas non plus cela cohérent (même si ça l'est forcément c'est juste que j'ai du mal à comprendre) qu'on nous dise en début de ce paragraphe : " A t=0 l'interrupteur est en position 1." puisque j'imagine que d'après le titre de ce paragraphe, on se situe après l'étude du régime libre donc on n'est plus à t=0. Et si jamais on "repart" de 0 alors pourquoi d'un côté on "annule" ce qui s'est passé avant en repartant de 0 et de l'autre on considère quand même ulibre dans le calcul de u ?
Merci d'avance pour vos explications !
Dessin du milieu :
E = R.i + L.di/dt + u
avec i = C.du/dt
--> E = R.C.du/dt + LC.d²u/dt² + u
d²u/dt² + (R/L).du/dt + (1/(LC)).u = E/(LC)
C'est l'équation différentielle en u, il faut la résoudre (en tenant compte des conditions initiales) pour déterminer u(t)
Ensuite, cest purement mathématique, il a été démontré mathématiquement que les solutions de cette équation peuvent se trouver en ajoutant
a) Les solutions de d²u/dt² + (R/L).du/dt + (1/(LC)).u = 0
b) une solution particulière de l'équation complète, soit donc de d²u/dt² + (R/L).du/dt + (1/(LC)).u = E/(LC)
Une solution particulière est facile à trouver, par exemple u constante telle que (1/(LC)).u = E/(LC) (alors du/dt et d²u/dt² = 0)
--> u = E (1) est une solution particulière de d²u/dt² + (R/L).du/dt + (1/(LC)).u = E
Il faut donc encore trouver les solutions de d²u/dt² + (R/L).du/dt + (1/(LC)).u = 0
Pour ce faire, il faut trouver les solutions de p² + p.(R/L).du/dt + (1/(LC)) = 0
Pas de problème, car c'est une simple équation du decond degré, spot p1 et p2 ces 2 solutions (qui peuvent être réelles ou complexe)
Si elles sont complexes, on aura un système oscillatoire amorti, si elles sont réelles, u tendra vers sa valeur finale sans oscillations.
p² + p.(R/L).du/dt + (1/(LC)) = 0
p = [-(R/L) +/- ((R/L)² - 4/(LC))^(1/2]/2
p = [-(R/L) +/- (1/(LC))*(R²C²-4LC)^(1/2]/2
Si R²C²-4LC < 0; alors les p sont complexes et la réponse sera oscillatoire
Si R²C²-4LC > 0; alors les p sont réels et la réponse ne sera pas oscillatoire
Supposons (pas envie de traiter tous les cas) que R²C²-4LC < 0, on a alors :
p = [-(R/L) +/- (1/(LC))*i* RCarrée(4LC-R²C²)]/2
p = -R/(2L) +/- (1/(2LC))*i* RCarrée(4LC-R²C²)
p = alpha +/- i.Omega (avec alpha = -R/(2L) et w = RCarrée(1/(LC) - (R²/4L²))
Les solutions de d²u/dt² + (R/L).du/dt + (1/(LC)).u = 0, sont alors : u = e^(-alpha*t) * (A.cos(omega*t) + B.sin(omega*t)) (2)
Les solutions générales (toutes) de d²u/dt² + (R/L).du/dt + (1/(LC)).u = E sont la somme de (1) et de (2) -->
u(t) = E + e^(-alpha*t) * (A.cos(omega*t) + B.sin(omega*t)) (Avec A et B des constantes)
Les valeurs de A et B doivent être déterminées à partir des conditions initiales ... qui sont ici : u(0) = 0 et i(0) = 0
u(0) = 0 --> 0 = E + 1 * A --> A = -E
u(t) = E + e^(-alpha*t) * (-E.cos(omega*t) + B.sin(omega*t))
avec i = C.du/dt --> i = C * ( -alpha * e^(-alpha*t) * (-E.cos(omega*t) + B.sin(omega*t)) + e^(-alpha*t) * (E*omega.sin(ometa*t) + B.omega*cos(omega*t) )
i(0) = C * ( -alpha * (-E) + (B.omega)) = 0
B = -E * alpha/omega
et donc finalement :
u(t) = E + e^(-alpha*t) * (-E.cos(omega*t) -E * alpha/omega.sin(omega*t))
u(t) = E * [1 - e^(-alpha*t) * (cos(omega*t) + alpha/omega.sin(omega*t))]
Aux erreurs près, rien relu.
lim(t --> +oo) u(t) = E
-----------
Dessin du bas, on remet t = 0 à l'instant où l'interrutpeur passe en position 2
R.i + L.di/dt + u = 0
avec i = C.du/dt
--> R.C.du/dt + LC.d²u/dt² + u = 0
d²u/dt² + (R/L).du/dt + (1/(LC)).u = 0
On trouve évdemment le même type de solutions que dans le cas précédent ... mais en remplaçant E par 0.
u(t) = e^(-alpha*t) * (A.cos(omega*t) + B.sin(omega*t)) (Avec A et B des constantes)
Les valeurs de A et B doivent être déterminées à partir des conditions initiales ... qui sont ici : u(0) = E et i(0) = 0
u(0) = E = A
u(t) = e^(-alpha*t) * (E.cos(omega*t) + B.sin(omega*t))
i = C.du/dt
i = -alpha * e^(-alpha*t) * (E.cos(omega*t) + B.sin(omega*t)) + e^(-alpha*t) * (-E.omega.sin(omega*t) + B.omega.cos(omega*t))
i(0) = 0 -->
-alpha * E + B.omega = 0
B = E * alpha/omega
u(t) = E * e^(-alpha*t) * (cos(omega*t) + alpha/omega * sin(omega*t))
Aux erreurs près, rien relu.
Et lim(t--> +oo) u(t) = 0
Bonjour Kiecane
Je ne vais pas refaire l'étude du circuit RLC série en régime transitoire : tu as surement étudié cela en détail en cours et le message précédent rappelle l'essentiel. Je vais juste, sans être du tout certain de répondre à tes préoccupations, rebondir sur ta phrase :
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