Bonjour,
J'ai envie de te répondre: "parce que!"
C'est le principe d'une convention. On sait qu'en réalité, l'intensité est plutôt un mouvement d'électrons dans l'autre sens.
Par convention, on a dit qu'avec des valeurs positives de courants et de tensions, un courant sort d'un générateur et entre dans un récepteur.
On peut rebatir (sans doute fastidieusement et inutilement) toute la théorie en partant d'une autre convention.

En plus de ce qui a été dit.

Il faut aussi se méfier du vocabulaire et de son interprétation.

Exemple:

On a trop souvent tendance de qualifier une batterie d'accumulateurs de générateur.
On va donc noter la force électromotrice E et le courant i sortant de ce "génerateur" en convention générateur.

Mais oser prétendre alors que, pour cette batterie d'accumulateurs, si E est positif alors i le sera aussi est une absurdité.

Un contre exemple simple : il suffit d'attaquer un circuit RLC (via un interrupteur) par le "générateur" et on aura un courant sinusoïdal amorti (si R est de suffisamment faible valeur).

Donc le courant dans le soit disant "générateur" va changer de sens (et donc de signe), alors que E ne changera pas de signe.

E et i étant notés en convention générateur, si E et i sont de même signe, la batterie d'accumulateurs se comporte bien en générateur.

Mais si :

E et i étant notés en convention générateur, si E et i sont de signe opposé, la batterie d'accumulateurs se comporte bien en récepteur.

Donc, lors de l'oscillation du courant, la batterie d'accumulateurs se comporte alternativement en générateur et puis en récepteur ...
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Ce n'est pas parce que on utilise la convention générateur pour noter E et i pour un "composant" (ici une batterie d'accumulateurs) que le dit composant se comportera forcément à tout moment en "générateur".

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J'ai un peu peur d'avoir brouillé electron encore un peu plus.