pour regarder un phénomène à travers un dioptre plan unique, il faut tout d'abord que source et récepteur soient dans 2 milieux différents, ce qui est impossible pour l'étude d'un solide et n'est pas très pratique dans le cas d'un liquide (nécéssité d'étanchéité,...); l'intérêt le plus évident est donc une question de facilité de mise en place et de reproductibilité du dispositif.

Au lieu d'un dioptre unique on pourrait prendre une lame à faces parallèles pour remédier aux problèmes précédemment cités. Mais dans ce cas la déviation d'un rayon lumineux est nulle (le rayon sortant est décalée du rayon incident mais lui reste parallèle, quelque soit la longueur d'onde): le phénomène de dispersion de la lumière est alors beaucoup plus difficile à observer qu'avec un prisme pour lequel la déviation dépend de la longueur d'onde ainsi que de l'angle d'incidence. Cette déviation atteint même une valeur extrémale très pratique pour l'observation et les calculs. Enfin la géométrie du prisme étant plus complexe que celle d'une lame, on peut y observer un plus grand nombre de phénomènes, comme celui de réflexion totale.