Bonsoir,
En révisant l'optique ondulatoire, j'ai trouvé quelques principes,définitions et notions que je n'ai pas réellement maitrisé, ni encore auxquels j'ai payé vraiment attention.
Quelques une de ces notions qui me tracassent plus que les autres est le temps de cohérence/longueur de cohérence. La seule définition que je trouve dans mon cours du temps de cohérence est : la durée moyenne d'un train d'ondes. Et en compagnie : la longueur de cohérence est la longueur du train d'ondes, et on a la relation : . Mais je n'arrive pas à assimiler ces définitions. Si on représente le train d'ondes comme une " grosse " onde ( puisque un train d'ondes est la superposition d'une infinité d'OPPM mais il reprèsente une seule onde ) quelle sera la longueur Lc ? Je ne vois pas comment on peut imaginer cette longueur Lc puisque une onde se propage dans tout l'espace est-ce donc la longueur entre deux limites suivant un axe ...
J'espère que vous pourrez m'aider afin que je puisse comprendre ces vastes fondements de l'optique ondulatoire et des ondes généralement.
Merci d'avance.
Bonjour
Juste quelques éléments de réponse que tu auras l'occasion plus tard d'affiner dans le cadre de la mécanique quantique. Tu as étudié le mécanisme d'émission de la lumière. Lorsqu'un atome excité revient à un niveau d'énergie plus faible, l'énergie perdue par l'atome est émise sous forme d'un photon. En théorie ondulatoire ce photon correspond à une onde électromagnétique de très courte durée d'existence appelé train d'onde . Un faisceau de lumière monochromatique correspond à une succession de trains d'onde de même longueur d'onde mais incohérents entre eux : les phases initiales des trains d'onde varient aléatoirement d'un train d'onde au suivant. Dans un dispositif interferentiel, Michelson par exemple, les deux trains d'onde qui interfèrent sur l'écran doivent provenir d'un même train d'onde incident. Cela n'est possible que si le retard produit par le dispositif interferentiel reste inférieur à
, soit une différence de marche inférieure à c.
. Avec un Michelson réglé en lame d'air, l'épaisseur de la lame d'air doit être inférieure à (c.
)/2.
Bonjour,
J'aimerai vous remercier d'abord pour votre réponse. Mais je n'ai pas compris " très courte duréee d'existence ". Si c'est une durée d'existence, le photon ne devrait-il pas disparaitre après ?
Sinon, en ce qui concerne les dispositif interferentiels je pense que j'ai compris ce que vous avez dit. Pour que les deux trains d'ondes interfèrent, ils doivent provenir d'un même train d'onde incident comme ca ils ont la même phase. Et la diffèrence de marche doit être inférieur à c. pour que les deux trains d'onde puissent exister tous les deux sur l'écran.
Mais ce que je ne comprends toujours pas, c'est que si ces trains d'onde n'existent que pendant , ils devraient disparaître quasi-instantanément non ?
Merci d'avance
Petit calcul pour t'aider à comprendre. Imagine une source de lumière monochromatique de longueur d'onde dans le vide =600nm telle que la puissance lumineuse reçue par l'écran est P=1W. L'énergie transportée par chaque train d'onde est :
Le nombre de trains d'onde reçus par l'écran par seconde est :
Cela représente un train d'onde toutes les 3.10-19s environ, durée très inférieure à la durée de vie d'un train d'onde... L'éclairement en un point de l'écran peut être considéré comme indépendant du temps.
Bonsoir,
Je vous remercie pour comprendre. Cela m'approche de la notion, mais je ne comprends toujours pas cette durée de vie d'un train d'onde. S'il "meurt" comment se fait-il qu'il y'ait de lumière ?
Merci d'avance
Bonsoir,
Je vous ai compris. Mais en fait, le calcul précédent suppose que la surface reçoit des trains d'ondes. Ce que je ne comprends pas c'est que même si les atomes subissent des desexcitations, vu la très faible durée du temps de cohérence, ne devraient-ils pas ces trains d'onde tous mourir instantanément ?
Merci d'avance.
La durée de vie d'un train d'onde est largement supérieure à la durée moyenne séparant deux arrivées successives de train d'onde. Donc, tant que la source émet régulièrement des trains d'onde...
Mais, supposant que la source est ponctuelle qu'on note S, à t=0 elle émet un train d'onde, après le temps de cohérence il arrive un autre train d'onde, est-ce que celui-ci fera "revivre" l'autre ? Je ne comprends pas exactement en quoi il lui sera bénéfique.
Merci d'avance
Je pense comprendre un peu plus, je me souviens d'un exercice d'ondes élélectromagnétiques qui traitait un peu les ondes sphériques et si je me souviens bien ils avaient posé l'onde : s(M,t)= le terme 1/SM désigne une atténuation, et les ondes sphériques sont des ondes réelles donc on peut assimiler un photon à une onde sphérique non ? Et le terme d'atténuation montre bien que le photon "mourra"
Je m'excuse pour le double post.
Bonjour,
Je vous remercie pour vos réponses et votre patience. Je pense que j'ai compris maintenant. J'aimerai faire une synthèse si possible afin de savoir si j'ai réellement compris ou j'ai juste l'impression. On peut, grâce à ce que vous avez dit, calculer combien de photons "bombardent" une surface, par exemple en mesurant la puissance reçue. Et cette puissance reçue ne dépend pas de la distance entre la surface et la source puisqu'il n'y a pas de dissipation (enfin on le suppose puisqu'on travaille dans l'air/le vide ). Il y'a seulement atténuation de l'amplitude. Ce qui fait que cette durée qui séparent deux "bombardements" successifs de photons et appellée "temps de cohérence" ne dépend pas de la distance entre la surface et la source, et pendant cette durée le photon parcoure ce qu'on appelle "longueur de cohérence" puisqu'un nouveau train d'onde est arrivé ce qui signe la fin du premier n'est ce pas ? Et ce temps de cohérence est très faible devant la durée de vie d'un photon, c'est pour cela qu'on a de la lumière. En fait, cela me laisse perplexe, si les photons ont une durée de vie. Cela ne voudrait-il pas qu'il y'ait une limite aux étoiles qu'on peut observer ? Si une étoile est très loin, et que le photon a une durée de vie, bien qu'elle soit grande, ne pourra-t-il pas mourrir dans son chemin vers la Terre ? Sinon y'a-t-il des moyens pour mesurer la durée de vie d'un photon ? Dépend-t-elle de son énergie ?
Merci d'avance.
Je m'excuse je veux rectifier quelque chose :
Bonjour,
Je m'excuse de vous avoir tardivement répondu. Cela m'a pris du temps pour chercher des TP du Michelson pour mesurer la longueur de cohérence et j'ai relu les précédents messages et les cours dont je disposait. En fait, tous les cours énoncaient que le temps de cohérence est la durée d'un train d'onde. Et cela m'a rappellé le cours des ondes éléctromagnétiques où on précisait que une OPPM est non limité dans l'espace et dans le temps. Donc cette durée de cohérence est peut être cette limitation dans le temps. Mais je n'avais javais compris quelle était cette illimitation dans le temps je savais juste que l'écriture du sinus ( les OPPM sont harmoniques ) qui prenait toutes les valeurs de R reflétait cette illimitation... Mais je crois que cette explication est fausse.
Mais je pense que je comprends grâce à votre dernier message que le temps de cohérence est donc la durée pendant laquelle le train d'onde pourra ( dans les conditions satisfaisantes ) exhiber ses propriétés ondulatoires. Et donc qu'une OPPM ( illimité dans le temps comme je l'ai "appris" ) exhibe ces proprietes eternelement. D'où elle ne possède pas de réalité physique.
Vous devez être membre accéder à ce service...
Pas encore inscrit ?
1 compte par personne, multi-compte interdit !
Ou identifiez-vous :