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Parachutiste

Posté par
steho
15-01-08 à 10:52

Bonjour

Je ne suis pas pour cet exo, est ce que quelq'un peux me confirmer mon raisonement svp?

Un parachutiste de 80 kg, sautant d'une hauteur de 400m, ne réussit pas à ouvrir son parachute et atteint une vitesse de 54 m/s. Grace au fait qu'il atterrit dans un creux de 1.2m de profondeur rempli de neige,il ne subit qu'une fracture légére. En supposant la déccélération constante pendant que le parachutisme s'enfonce dans la neige, évaluez la durée de l'immobilisation et la valeur de la force moyenne aplliquée à ce moment au parachutiste.

Quantité de mouvement au moment du choc p=80*54=4320 Ns
la vitesse du para passe de 54m/s à 0 sur la distance de 1.2m, la deccel =cste Vmoy=(54+0)/2=27m/s

delta t=1.2/27=0.044s
F=deltap/delta t= 4320/0.044=97200N
Merci de votre aide

Posté par
Coll Moderateur
re : Parachutiste 15-01-08 à 11:28

Bonjour,

Cela fait froid dans le dos, et pas seulement à cause de la neige !
C'est tout bon !

Posté par
steho
re : Parachutiste 15-01-08 à 12:30

Salut

Merci

Posté par
Coll Moderateur
re : Parachutiste 15-01-08 à 13:21

Je t'en prie.
A une prochaine fois !

Posté par
J-P
re : Parachutiste 15-01-08 à 13:41

Autrement :

x = Vo*t - at²/2
1,2 = 54*t - at²/2

v = vo - at
0 = 54 - at
at = 54

1,2 = 54*t - 54t/2
t = 0,0444... s
a = 54/0,0444... = 1215 m/s²

F = ma = 80 * 1215 = 97200 N
-----
Ta solution est conforme à l'énoncé, mais bien loin de la réalité.

Inutile de dire que dans la réalité, ce serait moins rose.

Au plus le zig s'enfoncera dans la neige, au plus la force de freinage et donc la décélération augmentera.
L'hypothèse de la décélération constante est tout à fait fausse.

La force max sur le "tombeur" sera très largement plus grande que celle calculée.

Conclusion: ne t'avise pas d'essayer en espérant t'en tirer comme dans le problème posé.

C'est évident, mais il faut parfois remettre les choses en place.

Posté par
Coll Moderateur
re : Parachutiste 15-01-08 à 14:03

Bonjour J-P

Tu as raison, mieux vaut ne pas essayer.
Je crois que l'histoire de l'aviation connaît deux cas. Je suis sûr d'un : au-dessus de la Forêt Noire fortement enneigée, on connaît la hauteur de ses sapins. Après avoir rompu toutes les branches d'un sapin, le parachutiste s'est retrouvé vivant sur un énorme tas de branches et de neige...
Je crois que l'autre cas s'est déroulé au Canada.
Il est dommage que les énoncés ne donnent pas de valeurs plausibles, ce qui éduquerait le "sens physique".



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