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Interféromètre de Michelon et Morley
Bonsoir,
Pour utiliser l'interféromètre en configuration lame d'air doit on utiliser une lentille convergente en sortie?
Merci
Bonsoir
doit on utiliser une lentille convergente en sortie?
Tout dépend de la source lumineuse utilisée !
premier cas : la source est ponctuelle . Cela s'obtient à l'aide d'un laser muni d'une lentille de très courte focale : l'onde reçue par l'interféromètre semble provenir d'une source ponctuelle confondue avec le foyer image de la lentille. Dans ce cas, quelle que soit la configuration de l'interféromètre, les franges sont délocalisée ; aucune lentille n'est nécessaire, on obtient des franges quelle que soit la position de l'écran d'observation devant l'interféromètre. Ces franges sont des anneaux si l'interféromètre est réglé en lame d'air, ces franges sont parallèles rectilignes si l'interféromètre est réglé en coin d'air.
Deuxième cas : la source est étendue (par exemple : lampe spectrale munie d'un filtre) : les franges sont toujours localisée ; une lentille convergente est toujours nécessaire pour les observer sur un écran. Deux cas sont alors possibles :
1° : l'interféromètre est réglé en lame d'air à faces parallèles : les franges sont localisées à l'infini : l'écran d'observation doit appartenir au plan focal image de la lentille convergente.
2° : l'interféromètre est réglé en coin d'air : les franges sont localisées sur le coin d'air, en pratique sur le miroir M1 face à l'écran. La lentille convergente doit être placée de sorte que le plan de l'écran soit le conjugué par la lentille du miroir M1.
Remarque : l'œil normal voit sans accommoder à l'infini. Dans le cas n° 1, il est possible d'observer directement les anneaux sans utiliser d'écran et de lentille, simplement en regardant en direction du miroir M1. Dans le second cas, l'observation à l'oeil nu est aussi possible si la distance oeil-M1 est supérieure à la distance minimale de vision distincte de l'oeil ; il suffit de regarder M1 et les franges semblent "peintes" sur ce miroir. Cette observation directe peut être pratique pour parfaire les réglages de l'interféromètre mais ne permet pas de faire des mesures...
D'accord, merci,
Pour mesurer la longueur de cohérence d'une source on mesure la différence de marche maximal sur laquelle on peut observer des franges?
C'est cela ! En général, on règle l'interféromètre en lame d'air et on mesure l'épaisseur maximale permettant d'obtenir des anneaux.
On nous demande de régler en coin d'air et de mesurer on a 
=
2
x
Si on veut mesurer la longueur de cohérence on doit mesurer le défilement des franges du point de contact optique avec léger angle jusqu'au point ou on a décalé M1 par translation jusqu'à ce que les franges disparaissent? quelle est la relation?
Pour mesurer une épaisseur d'une lame on applique la même méthode?
L'interféromètre étant réglé au contact optique (teinte plate) , tu provoques la rotation d'un miroir de l'angle de façon à obtenir les franges rectilignes. Si alors, tu déplaces en translation l'un des miroirs de la distance d, tu augmentes la différence de marche de 2d dans la mesure où la lumière incidente est assimilable à un faisceau de lumière parallèle de direction quasi perpendiculaire au coin d'air.
Cela va te conduire à : Lc2dmax .
En pratique, il s'agit d'une valeur approchée car en pratique, on obtient une diminution progressive du facteur de contraste de sorte qu'il est difficile de mesurer dmax .
D'accord et pour mesurer cette distance de translation du miroir on n'utilise pas la figure d'interférence?
Tout dépend de la source utilisée. Pour une lampe spectrale, Lc dépend de la pression. Pour les lampes basse pression souvent utilisées dans les laboratoires, Lc est de l'ordre de quelques cm. Dans ce cas, d se mesure grâce au micromètre dont est équipé le miroir mobile en translation. Pour une source laser, Lc est de l'ordre de plusieurs mètres, l'interféromètre ne permet pas la mesure.
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