Bonjour.
Je souhaite comprendre et utiliser ces deux notions, notamment pouvoir les calculer (attention, mon niveau de profil est la seconde mais poste ici car je pense que c'est un sujet étudié dans le supérieur).
Pourriez-vous donc m'expliquer ce que sont ces deux notions ?
Dans ma compréhension, lorsque que l'on donne une impulsion électrique dans un solénoïde, une fois l'impulsion terminée, une "contre-impulsion" est créée qui va dans l'autre sens ("qui tend à s'opposer à la force qui l'a créée").
- Est-ce que l'on appelle bien cela une "force contre-électromotrice" ?
- Comment connaître le délais le "déphasage" de cette FCEM ? Comme cela se calcule-t-il ?
PS: Je viens de poster un autre sujet ("Temps de relaxation électronique et magnétique ?") qui est très proche de celui-ci mais en toute honnêteté, il m'a semblé qu'il s'agissait bien toutefois de deux sujets, deux problèmes distincts bien qu'ayant je crois des "connections" entre les deux. Si les modérateurs ne sont pas de cette avis, je leur pris de bien vouloir m'en excuser. Pour ce qui me concerne, il s'agit de deux questions différentes.
Y'a quelqu'un ? Enfin, c'est franchement étonnant qu'ayant souvent posté dans l'Île des Maths j'ai toujours eu quelqu'un pour me répondre et qu'ici personne ne semble s'intéresser. Serait-ce que parce que seul le bachotage et la résolution d'exercice a de l'intérêt ici ; comme "l'automathisme" dont Stella Baruk parlait mais rien pour la compréhension véritable des choses ? :/
Bonjour,
C'est sans doute parce que tes questions ne sont pas claires...
Il y a bien une tension qui est créée dans une bobine lors d'une variation de courant mais cela ne s'appelle pas une force contre-électromotrice en général.
Une force contre-électromotrice est créée par un moteur ou un électrolyseur.
La tension créée dans une bobine est régie par la loi de Lenz. Le courant créé tend à s'opposer à la variation de flux qui l'a créé. La tension aux bornes d'une bobine soumise à un champ magnétique variable est donnée par : ,
étant le flux du champ magnétique dans une surface S.
Quant au déphasage, on ne parle de déphasage qu'avec une tension sinusoïdale.
C'est bien de vouloir aller plus loin mais tes connaissances mathématiques ne sont pas suffisantes pour te permettre de faire des calculs.
Bonjour Aragorn et désolé pour ma réponse tardive.
Si mes questions pouvaient être parfaitement claires je crois je n'aurais pas ressenti le besoin de poster car cela aurait voulu dire que j'aurais eu déjà un concept clair du sujet ; non ?
Ce dont je veux parler c'est le cas où l'on envoie seulement une impulsion en courant continu dans un solénoïde ; je veux dire une bobine, une spire sans noyau, que de l'air et NON soumise à un flux magnétique.
Contrairement à ce que tu affirmes, dans le monde anglo-saxon, on parle bien de "Back ElectroMotive Force" (BEFM) concernant la "réponse" de la self.
Bien sûr il me semble que les deux notions sont ici équivalentes puisque qu'un courant est bien le résultat aussi d'une tension dans un conducteur ohmique, qu'il soit aussi réactif ou non, lorsque le circuit est fermé.
Si je parle de déphasage, c'est en connaissance de cause ! Un déphasage et seulement un retard dans le temps, un délais exprimé en fonction d'évènements périodiques, qu'ils soient ou non sinusoïdaux.
Pourquoi parler donc de déphasage dans le cas d'une impulsion ? Parce que je me plaçais dans le cas de courant continu pulsé, mais ça n'était pas explicite et c'était pas évident de le deviner.
Ma question reste donc la même :
- Lorsque l'on envoie une impulsion en courant continu dans une self (donc que l'on applique de manière brève une tension continue), quel est le délais de réponse de celle-ci ? Comment le calcule-t-on ? Et s'il s'agit de courant pulsé, ne t'inquiète pas, je pourrai calculer moi-même la phase en fonction de la fréquence.
Pour ma capacité à réaliser des calculs, ben mets-moi au défit ...
Cdlt.
Méfie-toi quand même des traductions...
Je t'accorde la "force contre-électromotrice" pour une bobine bien qu'on ne l'appelle pas comme ça habituellement... mais la tension en question ne s'oppose pas toujours à la tension qui l'a créée; Cela dépend du sens de variation du courant, donc du flux magnétique...
[quote]Méfie-toi quand même des traductions...
Je t'accorde la "force contre-électromotrice" pour une bobine bien qu'on ne l'appelle pas comme ça habituellement... mais la tension en question ne s'oppose pas toujours à la tension qui l'a créée; Cela dépend du sens de variation du courant, donc du flux magnétique.../quote]
Ok, si j'applique une brève impulsion en tension continue à une spire, un courant que nous dirons de "sens direct" n'est-il pas créé ? Disons que c'est le sens positif.
Comme le courant dans les selfs est en retard sur la tension, celui-ci va augmenter plus ou moins rapidement mais en tout cas sinusoïdalement, si je ne me trompe, et s'amortir en s'inversant périodiquement.
Dans ma compréhension, ce courant "direct" crée un flux magnétique qui traverse la section de la spire et se boucle en partie sur lui-même.
Ce serait ce flux qui engendre à sont tour le courant induit qui vient s'opposer au premier, courant "direct". Comme les deux s'inversent il y a ce phénomène d'amortissement; quelque chose comme ça. Est-ce que tu confirmes ?
Pour résoudre une telle équation, on peut le faire à la "sauce Terminale". Dans cette classe (les scientifiques au moins), on apprend qu'une équation différentielle de la forme :
a pour solution :
k étant une constante déterminée par des conditions particulières, les conditions initiales en général.
Une autre méthode consiste à utiliser les méthodes générales de résolution des équations différentielles.
On l'écrit alors sous la forme :
avec
On calcule la solution générale sna second membre puis on calcule une solution particulière avec second membre. La solution totale est la somme de la solution générale et de la solution particulière.
1) sans second membre
En intégrant :
Pour des questions pratiques, on pose , K étant une constante
d'où :
c'est la solution générale sans second membre
2) avec second membre
Le second membre étant une constante, on choisit une constante comme solution particulière.
donc :
d'où :
d'où :
D'où la solution totale :
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les solutions sont les mêmes. En effet, ce n'est pas le même "a" dans les deux cas. Le "a" du premier est égal à "-a" du deuxième donc on trouve la même chose.
Si on applique la première méthode (méthode "terminale") :
D'où :
On a
Donc :
D'où :
Cette solution est pour le front de montée du signal. Il faut recommencer le calcul pour le front de descente, les conditions initiales n'étant pas les mêmes (effectivement, à t = 0 dans ce cas, il y a un courant dans la self...).
Le prochain message concernera les bobines sur lesquelles il y a beaucoup à dire, en particulier sur le calcul de l'inductance si j'ai bien lu...
D'ailleurs, le transistor, on ne lui applique pas une tension entre le collecteur et l'émetteur ? Encore une fois mais dit autrement : le courant est un flux.
Un flux (positif) va d'un certain potentiel énergétique (quelle que soit la forme d'énergie) à un potentiel énergétique inférieur, donc une "différence de potentiel", donc une "tension" ... , non ?
Merci quand même pour tes explications sur la résolution des équations différentielles et sur les différences entre la méthode "Terminale" et l'autre, ainsi que la précision sur le fait qu'il faut recommencer les calculs du fait du changement des conditions initiales en fonction si l'on se trouve sur le front montant ou descendant.
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