En quoi le phénomène photoélectrique remet en question la nature ondulatoire de la lumière ?
Oui, l'électron est arraché d'une plaque seulement si la lumière dépasse une fréquence seuil, autrement dit si la lumière a une énergie suffisante pour arracher l'électron. Je ne comprends pas pourquoi cela remet en question le phénomène ondulatoire de la lumière. Si l'électron n'est pas arraché c'est juste que l'onde n'a pas une énergie suffisante. Pas besoin de voir de corpuscules la dedans.
Bonjour,
Une onde lumineuse n'a pas une énergie mais une puissance P, pour avoir l'énergie suffisante E, il suffit d'attendre t tel que P.t=E et il se trouve que cela ne marche pas.
Votre petite phrase ma bien éclairée, merci.
Lorsqu'un atome monte de niveau d'énergie, il absorbe une certaine quantité d'énergie d'un coup, j'imagine alors que ceci montre aussi que la lumière a un caractère corpusculaire ?
Je comprend qu'on ne puisse pas parle d'énergie en parlant d'une onde lumineuse, mais si on considère un rayon lumineux comme un flux de particule, alors là on peut parler d'énergie du photon on est d'accord? Car pour arracher un électron, il faut une énergie suffisante. L'énergie viendrait du proton.
Quelque chose me turlupine tout de même. En considérant la lumière comme un flux de photon, pourquoi ne pourrais on pas arracher des électrons même si chacun d'entre eux(les photons) a une énergie inférieur à l'énergie nécessaire à arracher l'électrons.
En effet, soit E0 l'énergie nécessaire à arracher l'électron, et E0/2 l'énergie qu'a chaque photon, si plusieurs photons frappe en même temps un électron, ce dernier devrait être aussi arraché car il recevrait une énergie >E0.
Ainsi en considérant la lumière comme corpusculaire, on devrait toujours pouvoir observer le phénomène photoélectrique, peu importe l'énergie du photon ? il n'y aurai pas d'énergie seuil.
Et ainsi le modèle corpusculaire ne va pas non plus.
Mon hypothèse et que ceci doit être très improbable (le fait que 2 é s'entre choquent).
Remarque : cela ne remet pas en cause le modèle corpusculaire, cela complique l'interprétation de l'expérience.
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