Bonjour, je fais une résolution de problème mais je ne vois pas du tout comment commencer..
Énoncé :
Il était une fois à Saint-Pétersbourg deux balayeurs de rue nommés Oblomovetz et Stakhanovetz. Oblomovetz était paresseux, Stakhanovetz était un fou de travail, mais à
part cela, ils étaient identiques.
Un jour d'hiver particulièrement sévère, une panne d'électricité
toucha la ville entière et la neige se mit à tomber. Pour les envoyer sur leur lieu de travail, on propulsa nos deux balayeurs sur deux wagonnets identiques, roulant sans frottement, qui quittèrent la gare avec la même vitesse initiale v0.
Oblomovetz se mit immédiatement à dormir, tandis que Stakhanovetz commença immédiatement à balayer son wagonnet en expulsant, dans la direction perpendiculaire à son mouvement, tout flocon de neige qui s'y déposait. Lequel de ces deux balayeurs va parcourir la plus grande distance durant le même temps?
Il n'y a pas de collines à Saint- Pétersbourg; la ville est parfaitement plane. La quantité de neige tombant chaque seconde sur chacun des deux wagonnets était constante et égale à μ kilogrammes.
Je me doute qu'il s'agit d'une histoire de conservation de la quantité de mouvement mais je ne vois pas comment partir ..
Bonjour
Les flocons tombent verticalement sur les wagons : leurs impacts sur les wagons sont donc sans influence sur les mouvements.
Une étude, analogue à celle faite pour la propulsion par réaction, montre que l'expulsion de matière avec un débit massique Dm=µ et avec une vitesse, mesurée par rapport au wagon est équivalente à une force exercée sur le wagon de vecteur
.
Autrement dit : expulser la neige sur le côté est sans influence...
Je tiens la démo à ta disposition...
Bonjour,
Les wagonnets roulent sans frottement ...
Donc , ils ne sont pas guidés de façon rectiligne ?
Donc , celui qui balaie , incurve sa trajectoire ?
J'ai supposé les wagonnets sur les rails rectilignes et l'absence de frottement.
Attention : je n'ai pas écrit que les deux wagonnets allaient conserver la même vitesse...
Une dernière précision, µ correspond déjà à une masse donc µ.dt ne peux pas en être une..
Quand je fais mes calcul avec le système de masse m+ µ.dt et m je tombe sur , résultat attendu alors que µ.dt n'est pas homogène à une masse..
Et en considérant m+ µ je bloque car je tombe sur :
Je n'ai pas évidemment l'énoncé intégral sous les yeux mais, quand tu écris :
"La quantité de neige tombant chaque seconde sur chacun des deux wagonnets était constante et égale à μ kilogrammes. " , je comprends que µ désigne la masse de neige tombant par seconde, c'est à dire le débit massique (souvent noté Dm) même si l'unité de µ est alors le kilogramme par seconde.
Bonjour
Super, je viens de voir le message.
Effectivement je me suis trompé, j'ai refais mes calculs et je trouve la même chose, merci beaucoup !
Je reviens sur cet exercice .
Est ce que celui qui balaie garde une vitesse constante ?
S'il balaie de la neige , c'est qu'elle est tombée sur le plancher du wagonnet .
Chaque flocon a acquis la vitesse du wagonnet .
Et cette quantité de mouvement est perdue quand la neige est expulsée .
Donc , les 2 ralentissent , mais pas de la même façon .
Je suppose que le posteur a la correction ?
Bonjour
Re bonjour ,
J'ai du mal à admettre même résultat pour 2 situations aussi différentes ...
Je voudrais tracer v(t) pour les 2 cas .
J'ai repris le cas du dormeur où je n'aboutis pas à une équation différentielle , plus simple :
m(t) = m(0) + t
Ici , conservation de la quantité de mouvement :
m(0) v(0) = m(t) v(t)
Il vient
v(t) = v(0) / 1 + [t / m(0) ] .... à tracer
Maintenant , il me faudrait v(t) résolue pour le balayeur , merci .
Les équations différentielles semblent être les mêmes ...
Mais dans un cas m varie avec t et dans l'autre cas m est constant.
Sauf erreur, je trouve :
v(t) = mo.vo/(mo + µ.t) (avec le dormeur)
v(t) = vo * e^((-µ/mo)*t) (avec le balayeur)
Oui, nous sommes d'accord pour les 2 v (t) donc , mais pourquoi appelez vous la première équation une équation différentielle ?
Maintenant les tracés sont différents , la vitesse du dormeur est toujours plus grande que celle du balayeur . la fonction exponentielle décroît toujours plus vite que la fonction inverse 1/ (1 + At ) .
Le dormeur va plus loin que le balayeur ( qui dans ce cas balayait latéralement , perpendiculairement au mouvement ) .
D'accord avec JP ; ma conclusion a été trop rapide.
quarkplus n'a pas lu mon message du 05-06-17 à 14:17 :
En fait, la résolution de cette équation différentielle est tout à fait inutile : compte tenu de toute les approximations faites, en supposant que la neige tombe verticalement, la conservation du projeté de la quantité de mouvement de l'ensemble {wagonnet neige) sur un axe horizontal orienté suivant la direction et le sens du mouvement conduit directement et simplement à la conservation du produit (masse.vitesse) :
On peut toujours trouver une équation différentielle mais sa résolution est inutile.
Re,
Oui , mais nous sommes bien d'accord que le dormeur va plus loin ???
Vanoise ,
" les 2 wagonnets se déplacent ainsi à la même vitesse et parcourent une même distance pour une même durée " .
Non, je suis reparti pour montrer que non ...
Je viens d'écrire que je suis d'accord avec la conclusion de JP : les équations différentielles sont les mêmes dans les deux cas comme je l'ai démontré mais ma conclusion est erronée :
dans le cas du dormeur : m = mo+µ.t ; dans le cas du balayeur : m = mo.
Maintenant, si on fait un développement limité au deuxième ordre en (µ.t/mo) grandeur non négligeable ici mais certainement très inférieure à 1, cela donne :
Cas du dormeur :
Cas du balayeur :
Comme le dit quarkplus, la vitesse du balayeur diminue donc un peu plus vite que celle du dormeur mais l'écart est très faible.
Enfin : ne pas oublier que cela correspond à l'hypothèse d'une vitesse relative d'éjection de la neige perpendiculaire aux rails. S'il me fallait balayer un train de marchandise en marche avec une porte ouverte, je pense qu' effectivement la direction la plus naturelle d'éjection de la poussière correspondrait à une vitesse relative perpendiculaire aux rails. Cependant, lorsque dans un énoncé, on parle de vitesse sans plus de précision, il s'agit en général de la vitesse par rapport à la terre et cet énoncé, intéressant sur le plan théorique, n'a rien de réaliste comme déjà expliqué. Le doute subsiste donc...
Au fait : quarkplus : convaincu maintenant de la nécessité de connaître l'aire du piston dans la presse de Pascal ? ( Principes de Pascal, pression hydrostatique) ? Je n'ai pas eu de retour à mon message du 27-05-17 à 19:44.
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