Bonjour,
Un câble de caoutchouc de forme cylindrique a une section (supposée constante) s. Lorsqu'il ne subit aucune force, sa longueur à vide est . On tire le câble à une de ses extrémités avec une force extérieure
.
Le câble exerce en retour une tension avec
, où
est sa longueur et
sa température.
En posant , on a :
où est une constante. À l'équilibre,
.
On définit les coefficients calorimétriques du câble dans les variables (T;l) en écrivant la différentielle
de son entropie: et
la capacité calorifique est une constante,
et l'énergie interne
ne dépendent que de la température.
On fait passer réversiblement la longueur du câble de à
à température constante
.
1-Calculer le travail et la chaleur mis en jeu lorsqu'on fait passer réversiblement la longueur du câble
de à température constante.
et
Puis le câble est ramené adiabatiquement à sa longueur à vide de deux manières différentes :
2-
a) de manière réversible : quelle est sa température finale ?
b) de manière brutale, en supprimant la force de traction : quelle est sa température finale, quelle
est la variation d'entropie ? À quel processus d'un gaz cette transformation est-elle analogue ?
Pour 2- a) j'utilise que est nul et on a:
Pour 2-b) je pense que est identique à
de a) mais j'ai du mal pour trouver l'entropie serait-ce
?
Merci.
Bonjour
D'accord avec tout ce que tu as fait sauf 2b).
L'idée est dans ce cas d'exprimer U de deux façons différentes :
U=C.
T
U=W+Q
Par hypothèse : Q=0 ; que vaut W sachant que la force de traction est supprimée ? ...
Ensuite, pour S, il faut utiliser le fait que S est une fonction d'état : tu peux calculer
S en imaginant un chemin fictif réversible allant de l'état initial réel à l'état final réel.
Merci pour ces précisions .
Pour 2b)
donc ne
change pas non ?
si j'ai compris vos remarques.
Pour la dernière question est-ce similaire à une détente de Joule-Gay Lussac comme ?
D'accord avec toi sur deux points :
- U=0 donc
T=0
- l'analogie avec la détente de Joule et Gay Lussac est très pertinente.
Pas d'accord avec toi sur la variation d'entropie. Pour passer de l'état initial (T1, 2l1) à l'état final (T1,l1), tu peux imaginer une évolution fictive réversible isotherme de l'état initial à l'état final pour calculer la variation d'entropie. Le long de ce chemin fictif réversible :
Il suffit d'intégrer de l=2l1 à l=l1
Puisque l'évolution réelle est adiabatique irréversible, le second principe impose :
S > 0.
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