Bonjour,
Un référentiel galiléen est en mouvement rectiligne uniforme, alors il doit se trouver dans un autre référentiel.
Alors il semble impossible de déterminer précisément si un référentiel est galiléen ou non, sans connaitre la vraie variation de vitesse globale de l'univers.
Comprenez-vous ce raisonnement?
Bonjour,
Tu manques parfois de logique dans tes questions.
1) Oui, si l'on veut définir un mouvement (une vitesse, etc.) il faut le faire par rapport à un référentiel.
2) Un référentiel en mouvement rectiligne uniforme est galiléen si ce mouvement est défini par rapport à un autre référentiel galiléen.
Ayant écrit cela, je sais que je vais bientôt être pris dans un cercle vicieux :
. Le principe de l'inertie est valable dans un référentiel galiléen.
. Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe de l'inertie est valable.
Donc tout ce que l'on peut faire est de supposer l'existence de référentiels dans lesquels on applique les lois de Newton. S'il y a une contradiction qui apparaît... on se pose des questions !
3) Le manque de logique apparaît dans ta deuxième phrase.
"La vitesse de l'Univers" : vitesse par rapport à quoi ? Définie dans quel référentiel ? Il n'y a pas d'espace absolu, au repos absolu, par rapport auquel on pourrait définir de tels mouvements.
Bonsoir,
Je suis globalement d'accord avec la réponse donnée par J-P.
Sur le plan théorique, on démontre que, si un repère est galiléen, tout repère en translation rectiligne uniforme par rapport à lui est aussi galiléen. Ainsi, si on arrive à montrer qu'un repère est galiléen, on peut ensuite définir une infinité d'autres repères galiléens.
Reste donc à trouver un repère galiléen. Comme déjà expliqué, le critère est la vérification plus ou moins précise du principe d'inertie. Il se trouve que, dans le système solaire, le meilleur repère galiléen que l'on connaisse, c'est à dire celui ou le principe d'inertie est vérifié avec la meilleure précision, est le repère héliocentrique : son origine est le centre du soleil, ses axes sont dirigés vers trois étoiles tellement éloignées du système solaire qu'il est possible de les considérer comme fixes.
Un repère géocentrique, en translation elliptique très lente par rapport à un repère héliocentrique (un tour par année sidérale) est une approximation le plus souvent acceptable, sauf en astronomie.
Un repère terrestre constitue un repère acceptable pour de nombreux phénomènes étudiés sur des durées courtes devant 24h mais n'est pas suffisamment "galiléen" sinon : les mouvements des satellites autour de la terre, les courants d'air atmosphériques, les courants marins, les mouvements pendulaires de longues durées..., ne peuvent être étudiés en considérant un repère terrestre comme galiléen.
Merci J-P et Coll!!
Intéressant l'approche temporelle pour définir le repère géo ou héliocentrique!
à bientôt
Vous devez être membre accéder à ce service...
Pas encore inscrit ?
1 compte par personne, multi-compte interdit !
Ou identifiez-vous :