Bonsoir à tous et à toutes,
Je sais on est en vacances mais bon ça me manquait trop ^_^
Le contexte est le suivant :
Pour mon TIPE je souhaite, entre autres, faire léviter un matériau ferreux. Pour cela je dois utiliser un électroaimant qui doit attirer l'objet mais pour éviter qu'il ne se colle à l'électroaimant. Pour ce faire j'utilise une led et une photodiode qui crée un faisceau. Lorsque la balle est située sous le faisceau lumineux, elle est attirée vers le haut et elle coupe alors le faisceau : l'attraction s'arrête, la balle redescend et le cycle recommence...
Je m'attend donc un genre de cycle en hystérésis quelque part.
J'ai trouvé sur Internet un montage qui me permet de le faire et le montage est le suivant en pièce jointe. Cependant je beugue sur la modélisation et je me demande si je ne me suis pas planté. C'est peut être donc totalement idiot de ma part mais je me suis posé la question : est ce que l'hystérésis n'apparaitrait t-il pas dans l'étude électrique et pourtant je n'ai pas de rétroaction sur la borne inverseuse. Me suis-je planté quelque part?
Je vous remercie beaucoup!
** image supprimée **
** Edit gbm : les formules doivent utiliser les outils à disposition sur le forum **
Il n'y a pas d'hystérésis avec ce montage ... et il est probable qu'il n'en faut pas dans l'application mentionnée (tentative de lévitation ...)
Il y a quand même quelque chose qui interpelle dans ce montage.
Lorsque U1B sort une tension basse (donc objet ne coupant pas la lumière), la sortie de U1B est "presque" en court-circuit vers Vcc (à travers les jonctions de base-émetteur du darlington).
Or, un LM324N peut avoir sa sortie en court-circuit permanent vers le rail bas de l'alimentation ... mais pas vers le rail haut (me semble-t-il)
Il y a donc risque de surchauffe (ou claquage) du LM324 si l'objet (qui tente de léviter) ne reste pas une grosse majorité du temps en position de couper le faisceau lumineux.
Sauf distraction.
Bonjour,
Merci pour votre réponse!
Tout d'abord je souhaite préciser que je ne connais pas grand chose en électronique, c'est à dire à part les ali, R, L, C, diodes et transistors classiques je ne connais rien. Pour le Darlington, j'ai regardé un peu et je trouve qu'il a "un grand gain". N'ayant jamais eu de cours sur les transistor, "le gain d'un transistor" ça ne me dit rien. Je pensais qu'un transistor ne permettait que de faire passer ou non le courant en fonction du signe de la tension appliquée à ses bornes.
De plus, je ne comprend pas la schématisation de l'ALI (où il y a U1B et LM324N). C'est quoi U1B et LM324N?
Et que veux dire :
Un circuit intégré LM324N comporte 4 amplis apérationnels.
U1A et U1B sont deux des 4 ampli opérationnels de ce circuit intégré.
On peut trouver les caractéristiques de ce circuit imprimé par exemple sur ce lien :
Mais évidemment sans connaissance sur les amplis opérationnels ou sur les darlingtons, il est un hasardeux de vouloir maîtriser le sujet.
Ce n'est pas en quelques lignes dans ce topic qu'on pourrait débroussailler correctement le sujet.
J'ai mis comme niveau "maths spé", donc bien sûr que je sais ce qu'est un ALI, je suis cube...
Du coup si maintenant vous pouviez me dire ce que ce symbole signifie?
Ce symbole est celui d'un ampli opérationnel (version anglo Saxonne)
L'entrée notée + est l'entrée non inverseuse.
L'entrée notée - est l'entrée inverseuse.
La sortie est ici à la borne 7
Les bornes 1 et 11 sont les bornes d'alimentation de l'intégré.
Dans le cas du LM324, on peut alimenter entre 0V et + Vcc, alors que pour beaucoup d'amplis, on les alimente entre -Vcc et + Vcc.
Bonsoir
Sans avoir la prétention de faire le tour du problème, je peux répondre à certaines de tes questions.
J-P : en regardant la notice que vous m'avez envoyé, vous me parlez d'un bloc de 4 ALI pour le LM324, donc ma question est : à quoi sert de mettre un LM324 à la place d'un unique ALI?
Vanoise : je connais la modélisation d'un ALI, je suis CUBE, pas besoins de rappels sur le fonctionnement même d'un ALI !
Sinon le reste m'a bien éclairé, merci!
**J'ai encore des questions, à quoi sert le bloc de résistances avec les phototransistors?
**De plus je ne vois pas l'utilité du filtre RC à la sortie du 1er ALI, pourquoi la tension de sortie du 1er ALI ferait saturer le second? En plus d'ajouter un déphasage peu utile ...
**À quoi sert la deuxième LED ( à droite ) à votre avis?
** ( dernière enfin ^_^ ) J'ai du mal cette schématisation, la tension Vcc s'applique où au départ? Parce là j'ai l'impression qu'elle s'applique à la fois au premier ALI et au Darlingtion...
Merci mille fois!
Bonjour
Bonsoir,
Je vais digérer un peu le sujet et tout ce que vous venez de dire. Pour éviter de vous faire répéter 15000 fois les mêmes choses, je travaillerai ça avec mon prof à la rentrée et je me permettrai de relancer le sujet après l'avoir travaillé un peu plus profondément; donc courant le mois de septembre en espérant que vous soyez toujours autant "au taquet"!
Je vous remercie encore et j'espère que vous serez encore un peu disponible plus tard!
Merci à vous deux!
Bonjour
Juste un petit complément tant que j'ai bien le sujet en tête. Je viens de tenter une modélisation du circuit précédent. Bien sûr : mes conclusions sont à considérer avec circonspection : une simulation, même effectuée avec un logiciel aux qualités reconnues par les professionnels de l'électronique, ne remplacera jamais une bonne expérience.
Premier point : le circuit, tel qu'il est schématisé ci-dessus ne fonctionne pas correctement : on observe des phénomènes de saturation qui empêchent l'électro-aimant de fonctionner comme attendu. Cela semble confirmer les réserves faites par JP dans son message du 13-08-16 à 19:29.
Puisque le boitier LM324 contient 4 ALI, autant en profiter en modifiant un peu le schéma comme ci-dessous. Comme déjà expliqué, je modélise la tension générée par le mouvement d'oscillation de la balle par une tension V1 sinusoïdale, de fréquence 40Hz, de valeur efficace 1V. Le rôle du suiveur, celui du filtre déphaseur, celui de l'ampli non inverseur, ont déjà été expliqués : il s'agit d'obtenir à la sortie de ALI2 (U1B sur mon schéma) une tension VSB de sensiblement même amplitude que V1, de même fréquence mais déphasée d'une valeur variable en fonction de la fréquence. Cette tension subit alors un redressement monoalternance par l'ensemble {U1C,diode D1} qui se comporte comme une diode idéale (tension de seuil nulle). A d'aussi faibles fréquences, inutile d'utiliser un montage plus sophistiqué. Cette tension redressée VeDest alors appliquée à l'entrée du comparateur simple U1D. Compte tenue du diviseur de tension {R5,R6}, on obtient aux bornes de R6 une tension rectangulaire d'environ 5V pour VSB>0 et de 0V pour VSB0.
Cette tension commande un transistor MOS canal N qui se comporte comme un interrupteur commandé quasi idéal : le transistor se comporte comme un interrupteur fermé quand VSB>0, permettant l'établissement d'un courant dans l'électro-aimant. Le transistor se comporte comme un interrupteur ouvert si VSB0, ce qui entraîne une diminution du courant à travers l'électro-aimant, ce courant circulant dans la boucle {électro-aimant, diode de roue libre D2}. Cela apparaît bien sur le résultat de la simulation ci-dessous :
La courbe bleue correspond à la tension d'entrée
La courbe rouge correspond à la tension de commande du transistor. Il est fondamental de remarquer qu'elle est décalée par rapport à la tension d'entrée.
La courbe verte correspond à la tension aux bornes de R8, c'est à dire, à un facteur d'échelle près, à l'intensité du courant à travers l'électro-aimant. Il est fondamental de remarquer que les "pics d'intensité" sont plus ou moins décalés en fonction de la fréquence par rapport à la tension d'entrée Ve.
Encore une fois, il ne s'agit que d'une simulation. Modéliser un électro-aimant par une inductance en série avec une résistance est un peu simpliste. J'ignore les caractéristiques réelles de l'électro-aimant : le transistor choisi n'est peut-être pas le plus adapté...
Attention ... avec le schéma proposé le 17-08-16 à 23:46
Sans l'avoir vraiment étudié, il y a des choses qui me font tiquer.
Vout bas d'un LM324 peut quand même valoir quelques mV (positifs) (voir datasheet) lorsque l'ampli est alimenté entre 0V et +Vcc
Lorsque U1B a sa tension de sortie basse ... elle peut valoir quelques mV positifs (ne pas oublier que l'alimentation basse du LM324 est 0 V)
U1C va alors tenter d'imposer cette tension sur l'entrée - de U1D
On risque bien alors d'avoir quelques mV positifs sur l'entrée + de U1D et la tension d'offset du U1D pourrait bien faire que la sortie de U1D reste haute quelle que soit la tension V1.
Evidemment, si on considère tous les amplis comme parfaits (pas de tensions de déchets, pas de tension d'offset ...), il n'y aurait pas ce risque de mauvais fonctionnement... mais avec les amplis réels, c'est une autre histoire.
Le fonctionnement a été pensé avec une alimentation entre - Vcc et + Vcc, ce qui n'est pas vrai ici.
Sauf distraction.
Je ne l'avais pas mentionné dans mon message précédent ...
Attention qu'un retard entre la sortie de U1D et les commutations de Q1 sera engendré par la capacité d'entrée de Q1 (qui est de l'ordre de 2,2 nF)
Il y a donc un RC de l'ordre de 150 µs constitués par R5, R6 et la capa gate-source de Q1.
Je n'ai fait aucun calcul pour voir si cela pouvait ou non perturber le fonctionnement.
Toujours bien lire les datasheets qui ont l'art de cacher les problèmes potentiels.
Par exemple, dans la datasheet, les caractéristiques de commutation du 2SK3820 sont données avec 50 ohms connectés entre le gate et la source ...
(voir ici : )
Bonsoir à vous deux,
Vanoise :
Bonsoir
l'ensemble {U1C,D1} se comporte comme une diode idéale (tension de seuil nulle) . Redressement monoalternance :
tension de sortie égale à la tension d'entrée si la tension d'entrée est positive ;
tension de sortie égale à zéro si la tension d'entrée est négative ou nulle. Si ce montage ne t'est pas familier, jette un coup d'œil ici :
Cette tension redressée est alors appliquée à un comparateur simple qui produit en sortie +Vsat si sa tension d'entrée est positive et zéro si sa tension d'entrée est nulle.
Ainsi, si je note Vb la tension de sortie de U1B, on obtient une tension de commande du transistor :
-égale à environ 4,5V si Vb>0 : dans ce cas le transistor se comporte en interrupteur fermé : l'électro-aimant est alimenté ;
- égale à 0V si Vb0 : dans ce cas le transistor ne conduit plus : le courant dans l'électro-aimant diminue d'intensité en passant dans la diode de roue libre.
Tu obtiens ainsi un courant dans l'électro-aimant dont les maximum sont plus ou moins décalés par rapport au mouvement de la bille en fonction de la fréquence, ce qui assure une régulation d'amplitude. Ce décalage plus ou moins grand en fonction de la fréquence étant obtenu grâce au filtre déphaseur {R2,C1,R3}.
JP fait remarquer que le niveau bas de la tension de commande du transistor n'étant pas tout à fait nulle (courbe rouge), il est possible que le transistor ne commute pas comme attendu. Il a peut-être raison : comme je l'ai fait déjà remarquer : une simulation, même réalisée avec un logiciel de qualité professionnelle, ne remplace pas l'expérience. Si tel est le cas quand tu feras l'expérience, il sera facile de régler le problème en remplaçant UD1 (ALI4) par un ALI à alimentation symétrique. D'ailleurs, dans la mesure où ce boitier LM324 te perturbe un peu avec son alimentation asymétrique : tu peux très bien remplacer les 4 ALI par 4 ALI plus classiques à alimentation symétrique. L'encombrement du circuit importe peu dans ton contexte et de toutes façons, la différence de prix sera dérisoire pour un seul prototype (je ne parle pas d'une construction en série bien sûr...). Les alimentations +15V -15V sont d'usage très courant dans les labos. Le montage n'en fonctionnera que mieux.
Petit complément à mon message précédent.
Le schéma que je t'ai proposé dans mon message du 18-08-16 à 17:56 était pensé avec l'idée d'utiliser les quatre ALI du boitier LM324. En fait, l'ensemble {U1C,D1} assurant un redressement monoalternance n'est pas indispensable. Et comme en plus, il te perturbe un peu, raison de plus pour l'enlever et relier directement la sortie de U1B à l'entrée non inverseuse de U1D qui travaille en comparateur simple. Observe bien les courbes ci-dessous.
Le mouvement de la balle dans le faisceau génère une tension quasi sinusoïdale représentée en bleu.
Le filtre déphaseur fournit une tension sinusoïdale VSB de plus faible amplitude déphasée d'un angle dépendant de la fréquence comme déjà expliqué. Cette tension VSB correspond à la courbe rose.
U1D, fonctionnant en comparateur simple : quand la tension VSB est positive, la sortie de l'ensemble {U1D,R5,R6} fournie une tension d'environ 4,5V : le transistor se comporte en interrupteur fermé. Quand la tension VSB est négative, la tension de commande du transistor est très faiblement négative, le transistor se comporte en interrupteur ouvert.
La courbe verte représente la tension aux bornes de R8 , proportionnelle à l'intensité du courant à travers l'électro-aimant. Ce que j'ai pu lire sur les propriétés de ce type de transistor m'incite à penser que la commutation du transistor s'effectue correctement dans ces conditions mais : encore une fois, il s'agit d'une simulation, pas d'une expérience ! Evidemment dans ce cas, il faut garder les ALI du boitier LM324 alimenté comme sur le schéma que je t'ai fourni précédemment.
Comme visiblement mes remarques n'ont pas été comprises, je réinsiste avant que zebrico ne se lance dans un circuit qui "ne fonctionne pas sur papier"
Oui, il faut mieux enlever le redresseur ... surtout que, comme je l'ai expliqué, même si cela n'a pas été compris, il ne fonctionnera pas correctement.
C'est bien de recopier des "montages tout faits", mais à condition de vérifier qu'ils sont fonctionnels dans le cas particulier de l'application. (ici on l'occurrence avec une tension d'alimention basse des amplis à 0V)
Le schéma du 18-08-16 à 17:56 ne peut absolument pas fonctionner.
L'entrée - de U1D est à la masse, et son entrée + ne peut JAMAIS partir en négatif, puisque les amplis (et donc aussi U1B et U1C) sont alimentés entre 0V et +15V.
On ne peut donc JAMAIS avoir avec ce montage l'entrèe + de U1D à un potentiel inférieur à l'entrée - de U1D ... alors, pour faire basculer sa sortie vers le bas (0 V), c'est bernique sauf coup de bol phénoménal sur le signe de la tension d'offset du U1D ... mais de toutes manières non fiable, ni reproductif.
Je ne rementionne plus les autres risques de mauvais fonctionnement ou manque de fiabilité de ce montage.
Bonjour
Ce montage est très intéressant dans son principe de régulation d'amplitude. Il a cependant un point faible : la commande du transistor Q1 par l'ensemble {U1D,R5,R6}. Si, comme le pense JP, mon logiciel de simulation se plante (tu verras bien en réalisant l'expérience sur plaquette d'essai dans ton labo), tu auras toujours la possibilité de remplacer cet ensemble {U1D,R5,R6} par un convertisseur sin-TTL : c'est un petit circuit qui a la propriété de transformer la tension d'entrée sinusoïdale VSB (courbe rose) en une tension rectangulaire de même fréquence.
Tu devrais facilement trouver un circuit qui convient à pas cher. J'ai trouvé un exemple de tel convertisseur sur le net mais n'ai pas la possibilité de le tester ; à fréquence aussi faible, il est sans doute possible d'imaginer plus simple. Tu verras tout cela à la rentrée avec ton professeur.
Je ne pense ni ne pense pas que le logiciel de simulation se plante.
Le problème est plus que vraisemblablement, il ne tient pas compte (probablement parce que les infos qui lui fournies sont incomplètes ou fausses) du fait qu'un ampli opérationnel ne peut pas sortir une tension inférieure à celle de son alimentation basse. (voir la datasheet du LM324 pour s'en persuader)
Par contre j'ai beaucoup de mal à imaginer que ce ne soit pas évident de ne pas comprendre (sans logiciel) pourquoi cela est foireux.
U1B ne peut pas sortir une tension en dehors de ses "rails d'alimentation", comme son rail bas d'alimentation est 0 V, on ne peut en aucun cas avoir une tension négative à la sortie de U1B ... et ceci quoi que puisse en dire un logiciel quelconque.
Comme U1C et D1 constituent un redresseur sans chute, la cathode de D1 ne peut pas descendre en potentiel plus bas que la sorte de U1B ... et donc la cathode de D1 ne peut en aucun cas avoir un potentiel négatif (et ceci toujours que puisse en dire n'importe quel logiciel de simulation).
Il est quasi certain que le logiciel de simulation ne tient pas compte (probablement parce que mal fourni ) du fait que la tension basse d'alimentation des amplis est à 0V et pas à une tension négative.
N'est -ce pas évident ?
Bonsoir
Comme alternative possible au comparateur {U1D,R5,R6}, je t'ai proposé ce matin un montage convertissant la tension sinusoïdale en un signal TTL.
Ce montage est surtout adapté aux circuits travaillant à haute fréquence. Tu trouveras d'autres convertisseurs de ce type plus simples et mieux adaptées aux basses fréquences ici :
Le premier montage utilisant un comparateur LT1017 semble très bien fonctionner à basse fréquence , toujours à en croire mon simulateur... La tension V2 est en pratique la tension de sortie de U1B notée déjà VSB. La sortie OUT est à relier à l'entrée de Q1 (G). Tu peux remplacer la tension continue V1 de 3,3V par une tension de 5V. Alors bien sûr, U1C,D1,U1D,R5,R6 disparaissent du montage.
Bon courage pour la rentrée !
Bonsoir
L' examen du convertisseur sinus-TTL dont je t'ai fourni la référence m'a conduit à imaginer une modification toute bête à mon comparateur présenté précédemment pour éviter que les tensions d'entrées de ce comparateur ne sortent de l'intervalle [0,Vcc].
Je te fournis le schéma ci-dessous dans lequel j'ai remplacé le boitier LM324 par des ALI classiques à alimentation symétrique tels que ceux que tu utilises couramment au labo. J'ai conservé le comparateur référencé sur le site mais j'imagine que pas mal d'autres conviendraient.
Le suiveur U4 permet au filtre déphaseur {R1,C1,R2} de fonctionner sans être influencé par la partie "droite" du montage.
La tension d'entrée du comparateur VE- est fixe et égale à Vcc/2.
Une application du théorème de Millman à l'entrée E+ du même comparateur montre que, avec ZC2<<R3 et R3>>R6, VE+ oscille avec une faible amplitude autour de la valeur Vcc/2 de sorte que la différence (VE+ - VE-) est du signe de la composante sinusoïdale de la tension de sortie du filtre déphaseur. Si cette composante sinusoïdale est positive, la sortie du comparateur vaut sensiblement Vcc, si cette composante sinusoïdale est négative, la sortie du comparateur vaut 0V. Le diviseur de tension {R14,R15} ramène cette tension à une tension rectangulaire 0V - 4,7V qui commande le transistor. Le résultat de la simulation conduit à des résultats sensiblement identiques à ceux déjà présentés.
Courbe bleue : tension d'entrée simulant celle obtenue par le mouvement de la balle dans le faisceau lumineux ;
courbe rose : tension de sortie du suiveur U4 dont le déphasage par rapport à la précédente dépend de la fréquence.
courbe rouge : tension de commande du transistor (tension aux bornes de R5)
courbe verte : tension aux bornes de R8, proportionnelle à l'intensité du courant à travers l'électro-aimant.
Le signal de sortie du comparateur n'est pas rigoureusement "rectangulaire" mais cela n'est pas vraiment gênant : l'essentiel ici est d'obtenir des pics de courants dans l'électro-aimant dont le décalage par rapport à la tension d'entrée varie en fonction de la fréquence.
Mêmes réserves que précédemment : il s'agit d'une simulation...
A partir du schéma d'origine.
En corrigeant les quelques maladresses mentionnées dans mon premier message (et certaines en plus).
Je n'ai pas étudié plus à fond, ni simulé quoi que ce soit.
Cela mériterait d'être fait, mais pour être fait un peu efficacement, il faudrait des précisions sur l'électro-aimant et aussi sur la pièce qui devrait être en "lévitation".
Le mieux est alors d'expérimenter.
Je ne prétends pas qu'on ne peut pas utiliser des doubles alimentations ... néanmoins, si dans le "jury", il y a des personnes qui ont au moins un pied dans l'industrie, il te sera reproché d'augmenter le prix de la réalisation par manque d'imagination.
Contourner l'ajout d'une alimentation (et donc son prix, primordial pour tous ... hors école) en ajoutant 2 ou 3 composants de quelques centimes doit être fait quand c'est possible.
Mais ce n'est que mon avis.
Réfléchir évidemment sur ce que j'ai dessiné (à la va vite) avant de se lancer dans la réalisation.
Bonjour à vous deux.
En fait vos propositions de montages m'ont permis de mieux appréhender ce qu'il se passait mais je me suis rendu compte dans le lycée où je suis, qu'il y en avait déjà qui ont fait ce sujet et ont repris le montage que je vous ai proposé au tout tout début. Il a l'air de fonctionner. Je vais donc l'utiliser et vous tenir au courant de ce qu"il se passe et les courbes que l'on a. Cependant je n'aime pas utiliser des trucs déjà tous faits et je voulais changer des trucs... ( D'autant plus qu'il utilise des objets avec lesquels je ne suis pas l'aise, l'histoire des alimentations asymétriques (ça m'a l'air plus contraignant qu'autre chose parce qu'il faut s'assurer de la positivité des tensions), un darlington)
J'ai vu en colle qu'il existait des déphaseurs. Montage ali, rétroaction sur borne inverseuse et deux résistances sur cette borne. Quand à la borne non inverseuse, il y a une résistance reliée à l'entrée et un condensateur à la masse. Je vous joins une photo du montage.
En calculant le tout je me rend compte que ce montage joue bien son rôle (et en prenant le modèle d'un ali classique à alimentation symétrique et supposé idéal. En effet le modèle réel n'est a prendre en compte que lorsque l'on manipule des hautes fréquences, ce qui n'est pas le cas ici..) et le gain est constant égal à 1 et la phase ø(x)=-2arctan(x). évidement ce que théorique mais du coup je me demandais :
"si le rôle du filtre RC est de déphaser l'entrée pourquoi ne pas utiliser un montage déphaseur? De plus derrière on remet un montage amplificateur pour compenser l'atténuation crée par le filtre RC.
Mais d'un autre côté, est ce que le montage déphaseur dénature le signal d'entrée?"
N'ayant pas de simulateur, je pensais pouvoir user (encore) de votre disponibilité..
Pour vous décrire un peu ce que j'aurais fait :
à la place du filtre RC je le remplace par un déphaseur. Boum on enlève du coup l'amplificateur derrière. On ne met que des ALI a alimentation symétrique (plus chers me dira J-P... ). À la place du darlington ou du sin TTL je met un comparateur simple et basta .
Vanoise : Ce que je ne comprend pas c'est "quel est le problème avec le comparateur simple?" parce que si j'ai bien compris vous voulez le remplacer par un TTL... Ne connaissant pas les problèmes pouvants êtres liés à ce composant, je préfère assurer le coup avec le jury. Je sais que J-P me reprochera certainement mon manque de"prise de risques" même si c'est plus ce qui serait utilisé dans le monde industriel...
De plus, pourquoi avoir rajouté un condensateur et une résistance en série à la sortie du suiveur U4?
Et c'est quoi le petit 'truc' Q2 avant l'ensemble bobine?
J-P : merci pour votre pragmatisme, j'aurais de quoi répondre au jury! Avec un ordre de grandeur, pour un montage a alimentation symétrique et l'autre à alimentation asymétrique, la différence de coût est de combien? On parle de centimes, de dizaines de centimes ou carrément d'euros?
Enfin, avez vous des logiciels, juste pour dessiner des montages, sur mac? Si carrément vous avez des logiciels qui permettent de simuler ...
Cependant, je vais faire mon chiant (comme d'hab ^_^), j'aimerai un truc gratuit, ou pas trop cher ( moins de 50€ ) et un truc légal (je suis frileux pour les sites illégaux (mauvais souvenirs sur mon pc, jen'ai pas envie de cramer mon mac ^_^) )
Merci beaucoup et bonne journée
Bonsoir zebrico
Surtout sur un sujet comme celui-ci, les "aidants" comme moi doivent faire preuve de modestie. Les personnes qui peuvent t'aider au mieux sont à l'évidence tes professeurs. Ce sont eux qui connaissent bien ton niveau et les exigences des jury des concours auxquels tu vas te présenter. Cela dit, j'ai participé à suffisamment de jury de concours nationaux de niveaux (bac+2) ou plus pour me permettre quelques remarques tout de même.
1° Des différents montages possibles, choisis en un qui fonctionne ET avec lequel tu es parfaitement à l'aise sur le plan théorique. Mieux vaut un sujet bien maîtrisé qu'un sujet qui en met plein la vue au jury pendant l'exposé mais avec un candidat qui se révèle ensuite incapable de répondre aux questions posées !
2° L'argument du coût serait très important s'il s'agissait d'un projet de circuit destiné à une fabrication en série pour un large public. Ici, tu vas utiliser les composants disponibles dans ton lycée, tu vas les assembler sur une plaquette d'essai et ils seront restitués au lycée en fin d'année... Autant dire que le coût est quasi nul. De plus, le boitier LM324 n'est pas le seul à proposer 4ALI. Par exemple : le boitier TL084 contient 4ALI à alimentation symétrique pour un coût du même ordre. Quant au surcoût de l'alimentation symétrique par rapport à l'alimentation simple : 2 diodes zéner et 2 résistances (coût : quelques centimes d'€) suffisent à transformer une simple alimentation 30V continue en alimentation symétrique +12V/-12V...
3° A mon avis : l'électronique ne constitue qu'une partie de ce sujet. Les jury apprécient avant tout l'esprit de synthèse et la pluridisciplinarité. Il faut travailler aussi la partie mécanique et la partie électromagnétisme pour bien comprendre le fonctionnement global. Mes premiers messages vont dans ce sens.
Pour les questions plus précises :
Remplacer l'ensemble{ pont déphaseur _ suiveur} par un circuit déphaseur actif ? Pourquoi pas ? Je te laisse ajuster les valeurs de R et C pour obtenir le même résultat sur le déphasage. Il faudra comme tu l'as remarqué tenir compte du gain en tension différent.
Bonsoir Vanoise,
Bon ça va on est d'accord sur la question prix
Merci pour le nom du bloc 4 ali a alimentation symétrique, je vais voir pour trouver ça.
Oui je sais bien que l'électronique n'est pas l'unique partie ^_^J'ai déjà un peu bossé la partie électromagnétisme donc ça va^_^
Ok c'est noté pour le darlington! Oui je me souviens maintenant qu'il joue le rôle d'amplifier le courant ^_^
Ok pour la composante continue.
Parfait merci Vanoise, je vous tiens au courant de mes résultats.
Bon je ne sais pas si j'en ai le droit, mais bon tant pis. Pour ma bibliographie, je souhaiterai vous inscrire dans ma liste de contacts car sans vous j'aurais mis bien plus de temps. Je vous laisse donc me contacter sur mon adresse mail si vous en avez envie.
zebricozebrico@gmail.com
Bonne soirée
Bonjour
J'ai un peu réfléchi à ton idée de circuit déphaseur actif. Celui que tu proposes conduit à des variations du déphasage en fonction de la fréquence très différentes de celle produites par le pont déphaseur{R1//C1+R2} de mon schéma du 23-08-16 à 23:05 et ces variations de déphasage sont cruciales pour une bonne régulation de l'amplitude du mouvement. Je ne connais pas de circuit déphaseur pur (gain en tension de 1) qui produise le déphasage souhaité mais cela ne veut pas dire qu'un tel montage n'existe pas !
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